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MALVY LOUIS (1875-1949)

En août 1917, la propagande défaitiste avait atteint en France une intensité nouvelle. Malvy, radical parrainé par Caillaux, ministre de l'Intérieur, qui avait traversé toutes les crises depuis son entrée dans le ministère Viviani en juin 1914, fut soupçonné de faiblesse ou de complicité ; Léon Daudet et L'Action française le mirent en accusation pour n'avoir pas réprimé assez énergiquement les grèves ; accusé, même, d'avoir renseigné l'ennemi lors de l'attaque du Chemin des Dames, il démissionna en septembre 1917, entraînant dans sa chute le ministère Ribot. Clemenceau vint. Malvy, traduit devant la Haute Cour, fut condamné pour forfaiture à cinq ans de bannissement (août 1918). Il revint en France à la fin de sa peine et fut réélu député du Lot de 1924 à 1940. À nouveau ministre de l'Intérieur en 1926, dans le huitième cabinet Briand, Malvy fut contraint un mois plus tard à démissionner par l'opposition violente de la droite.

— Armel MARIN

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Écrit par

  • : metteur en scène, conseiller en éducation populaire et techniques d'expression

Classification

Pour citer cet article

Armel MARIN. MALVY LOUIS (1875-1949) [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

Autres références

  • FORFAITURE

    • Écrit par Joël GREGOGNA
    • 619 mots

    Du latin foris factura, le terme de forfaiture désigne l'action accomplie en dehors des règles édictées. Dans le droit féodal, la forfaiture correspondait à une « faute grave ». En effet, un vassal s'était-il rendu coupable d'une violation grave de l'hommage qui le liait à son ...