LOS ANGELES (JEUX OLYMPIQUES DE) [1984] Contexte, organisation, bilan
Réuni pour sa quatre-vingtième session du 17 au 20 mai 1978 à Athènes, le C.I.O. désigne, le 18 mai, Los Angeles, seule candidate, ville d'accueil des XXes jeux Olympiques d'été. Cette décision ne s'avère pas aussi simple qu'il y paraît. En effet, Tom Bradley, maire de la ville, connaissant l'ampleur du déficit financier généré par les Jeux de Montréal en 1976, refuse d'engager sa municipalité au côté du comité de candidature (Los Angeles Olympic Organizing Committee, L.A.O.O.C.), un groupe privé, ce qui est contraire à la Charte olympique. Cependant, aucune autre ville ne s'est manifestée et, le 31 août 1977, le C.I.O. avait dû réviser l'article 4 de sa Charte pour enregistrer la candidature de la métropole californienne. Mais le L.A.O.O.C. impose des exigences nouvelles : il souhaite traiter les Jeux comme une entreprise commerciale, c'est-à-dire assumer seul les bénéfices ou les pertes, ce qui passe par l'appropriation des droits de retransmission télévisée et une gestion sans contrôle de la publicité. Le C.I.O. refuse de céder, d'autant qu'il pense pouvoir éventuellement mettre en œuvre une solution de repli, car Mexico, Munich ou Montréal pourrait servir de refuge pour ces Jeux de 1984. Néanmoins, en ce 18 mai 1978, Los Angeles se voit accorder les Jeux d'été de 1984, à titre « provisoire », le C.I.O. exigeant qu'un contrat « conforme aux règles olympiques » soit signé avant le 31 juillet 1978. En fait, toutes ces déclarations permettent uniquement aux deux parties de sauver la face, et les Jeux de 1984 auront bien lieu à Los Angeles. Le « contrat » est paraphé en mars 1979.
Tom Bradley nomme Peter Ueberroth, un homme d'affaires, président du L.A.O.O.C. Peter Ueberroth se met au travail et assure le financement des Jeux, notamment en négociant à la hausse les droits de retransmission télévisée : la chaîne américaine A.B.C. verse 225 millions de dollars, l'Eurovision 22 millions de dollars, la chaîne japonaise N.H.K. 11 millions de dollars. Une trentaine de firmes (Coca-Cola, I.B.M., Canon...), moyennant un droit d'entrée de 4 millions de dollars au minimum, associent leur nom aux Jeux : pour cette somme, elles sont autorisées à utiliser le sigle olympique et la mascotte, l'aigle Sam, dans leurs publicités. Ces accords font entrer 140 millions de dollars dans les caisses du L.A.O.O.C. Quant à la vente des 7,8 millions de billets d'entrée, elle rapporte 90 millions de dollars.
L'organisation des Jeux de Los Angeles obéit donc aux bonnes règles du capitalisme. Le contribuable ne débourse pas un dollar, d'autant que dix-sept des vingt-cinq enceintes sportives ne nécessitent aucun aménagement et sont utilisées en l'état pour les compétitions. Pour les autres, les « sponsors » sont mis à contribution. Le Los Angeles Memorial Coliseum (quatre-vingt-douze mille places) est, comme pour les Jeux de 1932, le théâtre des cérémonies d'ouverture et de clôture, ainsi que le cadre des compétitions d'athlétisme : la compagnie pétrolière A.R.C.O. finance la réfection de la piste. Une piscine olympique pouvant accueillir seize mille cinq cents spectateurs est édifiée sur le campus de l'université de Californie du Sud (U.S.C.) par McDonald's. La construction du vélodrome (six mille quatre cents places) est entièrement financée par la Southland Corporation, une chaîne de supermarchés, qui investit 24 millions de dollars.
Les combats de boxe ont lieu dans la Los Angeles Memorial Sports Arena (quinze mille sept cents places), les gymnastes se produisent dans le pavillon Pauley (treize mille places) de l'université de Californie à Los Angeles (U.C.L.A.), les judokas s'affrontent dans l'Eagles Nest Arena (quatre mille trois cents places) de l'université d'État de Californie à Los Angeles (C.S.U.L.A.), les haltérophiles se mesurent dans le pavillon Albert-Gersten (quatre mille cinq cents places) de l'université Loyola Marymount.
En outre, de nombreuses manifestations se déroulent loin du cœur de la ville : les sites sont disséminés dans cinq comtés, sur près de 3 500 kilomètres carrés. Long Beach accueille plusieurs épreuves : les compétitions d'escrime et de volley-ball se déroulent au Convention Center (douze mille places), le parc régional El Dorado voit s'affronter les archers (quatre mille spectateurs), la marina et le port accueillent les compétitions de voile. Les matchs de basket-ball ont lieu au forum d'Inglewood (dix-sept mille places), les matchs de handball au Titan Gymnasium (trois mille trois cents places) de l'université de Fullerton, le hockey sur gazon au stade Weingart de Monterey (vingt mille places), le tir dans les stands de Chino (cinq mille places) ; les lutteurs s'affrontent au Convention Center d'Anaheim (sept mille deux cents places) ; le bassin artificiel du lac Casitas sert aux épreuves d'aviron et de canoë-kayak, auxquelles quatre mille sept cents spectateurs peuvent assister. Les concours équestres ont pour cadre le grand parc de Santa Anita (trente-trois mille places) et le ranch Fairbanks (cinquante mille places). Les épreuves de pentathlon moderne ont lieu dans le comté d'Orange. Le vélodrome flambant neuf (huit mille quatre cents places), édifié donc par la Southland Corporation, se situe sur les terrains de l'université d'État de Californie (C.S.U.) à Carson. Plusieurs matchs de football, dont la finale, se déroulent au Rose Bowl de Pasadena (cent trois mille places)...
Bien évidemment, il est hors de question d'investir dans la construction d'un village olympique : les délégations sont logées dans les bâtiments de trois campus universitaires : U.C.L.A. (six mille six cents personnes), C.S.U. (quatre mille quatre cents personnes), Santa Barbara (onze cents personnes).
Néanmoins, il est un domaine pour lequel le L.A.O.O.C. ne rechigne pas à la dépense : celui de la sécurité. La police locale reçoit 9,5 millions de dollars pour assurer la surveillance de ces Jeux qui se déroulent dans une métropole qui connaît un fort taux de criminalité. En outre, l'État fédéral n'hésite pas à dépenser l'argent du contribuable pour la prévention du terrorisme, qui est devenu la hantise des pays qui accueillent les Jeux depuis l'attentat palestinien de Munich en 1972 : dix-sept mille policiers, sept cents membres d'élite du F.B.I. et six cent vingt agents de la C.I.A. sont sur le qui-vive. Le Congrès débloque un budget de 55 millions de dollars pour financer le dispositif. Enfin, il est demandé aux quatre mille usines de la région de réduire leur activité afin de tenter d'atténuer les effets de la pollution chronique de l'air.
À Los Angeles, les Jeux entrent définitivement dans l'ère de la communication et de la télévision : quelque dix mille journalistes couvrent les compétitions et cent cinquante-six pays ont acquis les droits de retransmission télévisée. Le Convention Center de Los Angeles, gigantesque centre de presse, est mis à la disposition des reporters. Pour assurer la qualité des retransmissions, A.B.C. met en œuvre des moyens considérables (100 millions de dollars) : trois mille techniciens, huit cents véhicules, cinq hélicoptères, trente-deux équipements vidéo, deux cent huit caméras (dont soixante-quatre portables), la sky camera – une minuscule boule qui intègre les technologies les plus innovantes et peut filmer les courses d'athlétisme en se positionnant de 15 à 50 centimètres au-dessus du sol... A.B.C. propose ainsi 187 heures de retransmission en direct pour les Américains et 1 300 heures de programmes pour l'étranger. A.B.C. rentabilise ses investissements : trois mille sept cent soixante-quatorze spots publicitaires (110 000 dollars les 30 secondes) sont vendus aux annonceurs.
Cependant, depuis 1980, les tensions internationales ne se sont pas apaisées. Aux États-Unis, Ronald Reagan a succédé à Jimmy Carter, et le nouvel occupant de la Maison-Blanche prône une politique encore plus ferme à l'égard du communisme. En U.R.S.S., Leonid Brejnev est mort le 10 novembre 1982. Son successeur au Kremlin, Iouri Andropov, ancien chef du K.G.B., semble animé de meilleures intentions vis-à-vis de l'Occident, mais il ne les concrétise pas. Dès septembre 1982, les dirigeants soviétiques critiquent la « marchandisation » des Jeux. Marat Gramov, président du Comité national olympique soviétique et ministre des Sports de l'U.R.S.S., se rend à Los Angeles en décembre 1983 pour rencontrer les responsables du L.A.O.O.C. afin d'examiner les différends ; il semble alors que ceux-ci soient aplanis. Mais les critiques soviétiques reprennent dès janvier 1984, d'autant que Washington parle de restrictions en matière d'entrée des Soviétiques sur le territoire américain (visas particuliers, contrôles renforcés). Andropov meurt le 9 février 1984, Konstantin Tchernenko, partisan d'une ligne plus dure, lui succède quatre jours plus tard, ce qui renforce les tensions. À la demande du C.I.O., Washington annule les restrictions envisagées pour les Soviétiques. Mais, le 2 mars 1984, le Département d'État américain refuse de délivrer un visa au délégué olympique soviétique, qu'il soupçonne être un agent du K.G.B. Le 24 avril 1984, Juan Antonio Samaranch, président du C.I.O., organise à Lausanne une réunion d'urgence, dont Peter Ueberroth et Marat Gramov sont les principaux protagonistes. On évoque le respect de la Charte olympique et la sécurité de la délégation soviétique. Samaranch se déclare confiant...
Le 8 mai, le relais de la flamme olympique débute à New York. Le même jour, un laconique communiqué tombe sur tous les téléscripteurs du monde : « L'U.R.S.S. ne participera pas aux jeux Olympiques de Los Angeles. » Dans le communiqué officiel publié un peu plus tard, les dirigeants soviétiques avancent « les actions anti-olympiques des autorités américaines », « les sentiments très antisoviétiques encouragés aux États-Unis » et surtout la sécurité : « Les actions du côté américain montrent qu'ils n'ont pas l'intention d'assurer la sécurité de tous les athlètes, de respecter leurs droits et de créer des conditions normales pour la tenue des jeux Olympiques. » Les « pays frères » s'alignent sur la position soviétique, assez mollement. Deux font sécession : la Roumanie de Ceausescu et la Yougoslavie, qui assume ainsi l'héritage de Tito. Pour s'assurer que les deux « dissidents » ne changent pas d'avis, Peter Ueberroth règle tous les frais des délégations roumaine et yougoslave. Dix-sept pays boycottent les Jeux de Los Angeles.
Le boycottage communiste connaît donc un écho moindre que le mouvement occidental initié en 1980 par Jimmy Carter. De ce fait, le nombre des pays présents aux Jeux augmente nettement : cent quarante nations participent aux Jeux de Los Angeles (contre quatre-vingts à Moscou), ce qui constitue même un record, dix-sept pays prenant part aux Jeux d'été pour la première fois, alors que la Chine fait son retour. Six mille huit cent vingt-neuf sportifs et sportives s'affrontent à Los Angeles (ils étaient cinq mille cent soixante-dix-neuf à Moscou), mais le record de Munich (sept mille cent soixante-quatre) n'est pas battu : l'absence des contingents soviétique (cinq cent six concurrents en 1980) et est-allemand (trois cent soixante-deux concurrents en 1980) se fait sentir de ce point de vue. Le nombre des sports olympiques (vingt et un) ne change pas ; néanmoins, pour la première fois, des épreuves de gymnastique rythmique, de natation synchronisée – deux disciplines féminines – et de planche à voile sont organisées aux Jeux ; en outre, le marathon et la course cycliste sur route s'ouvrent aux femmes, alors que le tir propose trois épreuves réservées aux femmes. De ce fait, le nombre d'épreuves augmente : on en compte deux cent vingt et une (deux cent trois en 1980).
Certains sports (haltérophile, lutte, aviron, canoë-kayak notamment) pâtissent de l'absence des pays communistes, mais le niveau des compétitions s'avère globalement excellent. Bien évidemment, la star de ces Jeux est l'athlète américain Carl Lewis qui, comme Jesse Owens en 1936, remporte le 100 mètres, le 200 mètres, le relais 4 fois 100 mètres et le saut en longueur. Le Britannique Sebastian Coe s'adjuge pour la seconde fois le 1 500 mètres, l'Américain Edwin Moses remporte, comme en 1976, le 400 mètres haies. Côté féminin, l'Américaine Valerie Briscoe-Hooks s'adjuge trois médailles d'or (200 mètres, 400 mètres, relais 4 fois 400 mètres), sa compatriote Evelyn Ashford deux (100 mètres et relais 4 fois 100 mètres) – mais ces résultats perdent de leur substance en raison de l'absence des championnes des pays de l'Est. Gagnante du 400 mètres haies, la Marocaine Nawal El Moutawakel est la première athlète arabe et musulmane championne olympique. En gymnastique, la tonique Américaine Mary Lou Retton ravit le public en remportant le concours général, alors que la Roumaine Ecaterina Szabó s'adjuge quatre médailles d'or et une d'argent. Côté masculin, Li Ning (trois médailles d'or, deux d'argent et une de bronze) symbolise le retour de la Chine aux Jeux. Les nageurs américains Rowdy Gaines et Rick Carey s'adjugent trois médailles d'or, l'Allemand de l'Ouest Michael Gross obtient quatre médailles (dont deux en or). L'Américain Greg Louganis est le premier plongeur, depuis son compatriote Peter Desjardins en 1928, à remporter l'épreuve au tremplin et le haut-vol. Finlandais, le rameur Pertti Karppinen est donc passé au travers de la maille des boycottages : il gagne la compétition de skiff pour la troisième fois consécutivement. À première vue, il semble que l'absence des pays communistes n'ait pas dénaturé les compétitions sportives : c'est oublier un peu rapidement qu'en 1976, à Montréal, les dix-sept nations absentes à Los Angeles s'étaient adjugé 58 p. 100 des médailles...
Au bilan des nations, par sa démesure même, le triomphe américain est aussi ridicule que le succès soviétique en 1980 : l'imposante délégation des États-Unis (six cent quinze concurrents) remporte quatre-vingt-trois médailles d'or, soixante et une médailles d'argent et trente médailles de bronze, soit cent soixante-quatorze médailles au total. Les États-Unis dominent bien évidemment les compétitions d'athlétisme (quarante médailles, dont seize en or), de natation (trente-quatre médailles, dont vingt et une en or sur trente possibles) et écrasent le tournoi de boxe (neuf médailles d'or, une médaille d'argent et une médaille de bronze, soit onze médailles pour douze catégories de poids). Mais les États-Unis obtiennent aussi de brillants résultats en gymnastique (seize médailles, dont cinq en or) et dans des disciplines qui ne voyaient pas jusque-là leurs représentants monter sur les podiums : par exemple, les cyclistes américains récoltent neuf médailles, dont quatre en or. Il est un seul sport dans lequel les Américains n'obtiennent pas de médaille : le handball, une discipline inconnue aux États-Unis pour laquelle deux équipes de fortune (hommes et femmes) ont été constituées pour la circonstance. Seul pays d'Europe de l'Est avec la Yougoslavie à ne pas boycotter les Jeux, la Roumanie est deuxième, avec vingt médailles d'or, seize médailles d'argent et dix-sept médailles de bronze, soit cinquante-trois médailles au total. L'aviron (six médailles d'or et deux médailles d'argent), l'haltérophilie (huit médailles, dont deux en or), la gymnastique féminine (huit médailles, dont quatre en or), l'athlétisme féminin (dix médailles, dont trois en or) apportent de belles satisfactions au pays de Nicolae Ceausescu. L'Allemagne de l'Ouest (dix-sept médailles d'or, dix-neuf médailles d'argent et vingt-trois médailles de bronze, soit cinquante-neuf médailles au total) est troisième. Pour son retour aux Jeux, la Chine occupe déjà la quatrième place (quinze médailles d'or, huit médailles d'argent et neuf médailles de bronze, soit trente-deux médailles au total). Avec cinq médailles d'or, sept médailles d'argent et seize médailles de bronze, soit vingt-huit médailles au total, la France se classe douzième. Parmi les succès français, mettons en avant la victoire tricolore dans le tournoi de football ; au-delà de l'exploit inédit, la compétition était en effet ouverte pour la première fois aux professionnels. Enfin, quarante-sept délégations obtiennent une médaille au moins.
Les Jeux de Los Angeles sont ceux d'une Amérique arrogante et d'un capitalisme triomphant. À l'issue de chacun de leurs succès, les athlètes américains instituent un rituel nationaliste qui va faire florès : ils s'emparent de la bannière étoilée et se lancent dans un triomphal tour d'honneur sous les acclamations d'un public plus que chauvin. Dans sa réalisation, la télévision américaine privilégie très largement les siens, ce qui accentue – comme si besoin était – l'effet dominateur des États-Unis. Par ailleurs, Peter Ueberroth, homme d'affaires avisé, démontre tous les bienfaits du capitalisme. Il organise donc les Jeux uniquement sur fonds privés et prouve qu'il n'est pas inéluctable que ceux-ci laissent un déficit abyssal, bien au contraire : les Jeux dégagent un bénéfice de 223 millions de dollars.
Une nouvelle fois, les Jeux pâtissent donc de l'antagonisme Est-Ouest et du nationalisme excessif qui leur est associé. On peut également critiquer la « marchandisation » du rendez-vous quadriennal. Néanmoins, un mouvement inéluctable est en marche, sous la houlette de Juan Antonio Samaranch. Le président du C.I.O. va bientôt s'inspirer des méthodes du L.A.O.O.C., mais cette fois pour faire prospérer le mouvement olympique : en 1985 naîtra le programme T.O.P. (The Olympic Partners), destiné à réunir les sponsors des Jeux et à multiplier les revenus financiers. En outre, Juan Antonio Samaranch, qui a ouvert les Jeux de Los Angeles à certains sportifs professionnels (les footballeurs), certes avec des restrictions (ceux-ci ne doivent pas avoir participé à la Coupe du monde de la F.I.F.A.), va continuer d'œuvrer à l'intégration des professionnels au sein du mouvement olympique.
Bibliographie
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Les Grandes Heures des XXIIes jeux Olympiques d’été, Los Angeles 1984, Solar, Paris, 1984
P. Lagrue, Le Siècle olympique. Les Jeux et l’histoire (Athènes, 1896-Londres, 2012), Encyclopædia Universalis, Paris, 2012
R. Parienté& G. Lagorce, La Fabuleuse Histoire des jeux Olympiques, rééd. Minerva, Genève, 2004.
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Écrit par
- Pierre LAGRUE : historien du sport, membre de l'Association des écrivains sportifs
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