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EGGERICX JEAN (1884-1963)

La démarche de l'architecte urbaniste belge Jean Eggericx s'inscrit dans la tradition dite organique indiquée par F. L. Wright. Elle est parallèle à celle du Hollandais Michael de Klerk et apparentée à celle d'Antoine Pompe, de Lucien François, de Fernand Bodson, dans la mesure où elle tente d'incorporer le sentiment au matériau, à l'espace, au tracé urbanistique, à la cité. Elle repose, aussi, sur une attitude politique et sociale qui l'a conduite, associée un moment à celle de Raphael Verwilghen, à privilégier l'habitation à bon marché, le logement ouvrier, l'étude de la cité-jardin en collaborant, notamment, à la réalisation de ces « grands ensembles civiques » imaginés par Louis van der Swaelmen (cités-jardins Floréal et Le Logis, 1921-1929) qui tentent de maintenir la tradition de l'habitation individuelle à travers un processus économique porté à favoriser l'apparition d'immeubles à logements multiples. Bien que Victor Horta lui ait lancé un jour : « Cessez de construire des maisons ouvrières, sinon vous serez amené à ne faire toute votre vie que des boîtes d'allumettes », Jean Eggericx n'en devint pas moins urbaniste de la ville d'Ostende et de la commune de Watermael-Boitsfort (agglomération bruxelloise) et demeura toujours lié à ses options idéologiques pour faire une architecture de qualité, forte et romantique.

— Robert L. DELEVOY

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Écrit par

  • : directeur de l'École nationale supérieure d'architecture et des arts visuels, Bruxelles

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Robert L. DELEVOY. EGGERICX JEAN (1884-1963) [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

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