HÉTÉROSIDES
DIGITALE
Décrite pour la première fois par Leonhart Fuchs en 1542, reconnue diurétique et cardiotonique à la fin du xviii e siècle par les Anglais Withering et Cullen (les paysans de leur pays l'employaient empiriquement dans l'épilepsie, non sans risques), la digitale ( Digitalis purpurea L.) s'est imposée de nos jours comme le grand médicament des déficiences du muscle cardiaque. Cette scrofulariacée […] Lire la suite
DIGITALINE
De formule chimique brute C 41 H 64 O 13 , la digitaline, utilisée en pharmacopée (tableau A) comme cardiotonique, est un hétéroside très toxique extrait des feuilles de la digitale pourprée ( Digitalis purpurea ) et de la digitale laineuse ( Digitalis lanata ), de la famille des Scrofulariacées. La digitale pourprée pousse en terrain siliceux dans les principales montagnes françaises ; la digital […] Lire la suite
GLUCIDES
Dans le chapitre « Hétérosides naturels » : […] Le terme hétéroside désigne des substances variées qu'on trouve surtout chez les plantes, et résultant de la combinaison du groupe réducteur d'un ose avec une substance non glucidique, l' aglycone. Pour les hétérosides naturels, l'aglycone se combine par l'intermédiaire soit d'un hydroxyle alcoolique ou phénolique (O-hétérosides), soit d'un thiol (S-hétérosides), soit d'un groupe aminé (N-hétérosi […] Lire la suite
OUABAÏNE
Hétéroside cardiotonique de formule brute C 29 H 44 O 12 extrait pour la première fois par Arnaud en 1888 de lianes et des racines d'un arbre qui pousse en Abyssinie, l'ouabaïo, Acokanthera ouabaio , de la famille des apocynacées. L'ouabaïne (ou G-strophantine) se trouve aussi dans les graines d'autres apocynacées comme le Strophantus gratus. Ses propriétés très toxiques l'ont fait inscrire au t […] Lire la suite
SAULE BLANC
Arbre médicinal de premier plan, connu depuis des millénaires, le saule blanc ( Salix alba L. ; salicacées) était pour Dioscoride ( i er s.) hémostatique et contraceptif. D'après Galien ( ii e s.), peu de médicaments avaient autant d'usages que la sève de saule. Très employé à la Renaissance, particulièrement comme anaphrodisiaque (Daléchamps, Dodoëns), il fut réputé fébrifuge au xviii e siècl […] Lire la suite