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BRUSTLEIN GILBERT (1919-2009)

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Résistant communiste. Né dans le Paris populaire, Gilbert Brustlein milite aux Jeunesses communistes. À l'été de 1941, après l'entrée en guerre de l'Allemagne contre l'U.R.S.S., le Parti communiste français (P.C.F.) met sur pied des Bataillons de la jeunesse, composés de lycéens, d'étudiants et d'ouvriers ; Brustlein est nommé responsable du groupe de l'Est parisien. Le 20 août 1941, il est au côté de Pierre Georges, dit « Colonel Fabien », pour le couvrir, lorsque celui-ci tue un officier de la Kriegsmarine, à la station de métro Barbès ; c'est la première action de la Résistance armée contre les Allemands. Le 20 octobre 1941, il tue le chef de la Kommandantur de Nantes, Karl Hotz. Cet attentat provoque de lourdes représailles allemandes : deux jours plus tard, quarante-huit otages sont fusillés, dont vingt-sept à Châteaubriant (Loire-Atlantique), parmi lesquels le jeune Guy Môquet. Recherchés par les polices française et allemande, tous les membres des Bataillons de la Jeunesse sont exécutés au début de 1942, à l'exception de Gilbert Brustlein, qui gagne l'Espagne, puis Londres et l'Afrique du Nord. Après la guerre, il milite au P.C.F. jusqu'en 1952. Il a publié à compte d'auteur ses souvenirs en 1989, Le Chant d'amour d'un « terroriste à la retraite ».

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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Encyclopædia Universalis. BRUSTLEIN GILBERT (1919-2009) [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

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