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TRAINI FRANCESCO (mort apr. 1347)

Les seules peintures qu'on puisse attribuer à Francesco Traini avec certitude sont le Retable de saint Dominique (1344-1345, musée et séminaire de Pise) et l'Apothéose de saint Thomas d'Aquin (1363, église Sainte-Catherine, Pise). On en a rapproché, entre autres, des panneaux comme le Saint Paul du musée de Nancy (son pendant, Saint Ambroise, a été détruit dans un incendie). Mais, à vrai dire, aucune des attributions proposées n'a fait l'unanimité de la critique, notamment celle du célèbre Triomphe de la mort, au camposanto de Pise, avec l'Allégorie des trois morts et des trois vifs (détruit en 1944), œuvre majeure du Trecento par la qualité du dessin (que préservent les sinopie subsistantes) et la vivacité de l'invention, opposant à la rencontre terrifiante des trois morts dans leur cercueil et à la lutte des démons et des anges se disputant les humains la sérénité d'une cour d'amour assemblée sous les frondaisons légères d'un bosquet, ignorant les génies funèbres qui les menacent. Parmi les œuvres exécutées alors à Pise, qui toutes se rattachent plus ou moins étroitement à l'école siennoise, le Triomphe de la mort révèle une imagination, une aptitude à concrétiser le rêve ou le cauchemar, bref, un tempérament de peintre sans équivalent au xive siècle.

— Marie-Geneviève de LA COSTE-MESSELIÈRE

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Marie-Geneviève de LA COSTE-MESSELIÈRE. TRAINI FRANCESCO (mort apr. 1347) [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

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