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EXISTENCE DU GLUON

Les chercheurs du centre Desy à Hambourg (Allemagne) mettent en évidence, en 1979, l'existence du gluon. Par une analyse précise de la topologie des trajectoires de particules créées dans l'annihilation d'un électron et d'un positon à haute énergie, les physiciens ont montré, cette année-là, que dans quelque 10 p. 100 des cas, les particules produites se regroupent en trois jets. C'est le signe de la présence d'un gluon accompagnant une paire quark-antiquark issue de la réaction, conformément aux prédictions de la chromodynamique quantique. Ce résultat confirme la validité de cette théorie de jauge des interactions nucléaires fortes. L'analyse expérimentale fut rapidement confirmée par d'autres équipes de Desy et de l'accélérateur de Stanford en Californie. De masse nulle, neutre électriquement, le gluon est la particule médiatrice de l'interaction nucléaire forte. Il porte une charge dite de couleur qui peut prendre huit valeurs différentes. Présent dans tous les hadrons, il doit son nom à son rôle de ciment nucléaire.

— Bernard PIRE

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Écrit par

  • : directeur de recherche émérite au CNRS, centre de physique théorique de l'École polytechnique, Palaiseau

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Pour citer cet article

Bernard PIRE. EXISTENCE DU GLUON [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

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