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BRIEUX EUGÈNE (1858-1932)

En des œuvres quelque peu didactiques, Brieux s'est attaqué aux plaies sociales de son époque. Les pièces de Brieux appartenaient au répertoire du célèbre Théâtre-Libre d'Antoine, qui eut une grande influence sur le développement du nouveau style naturaliste. La réputation de Brieux a cependant bien baissé depuis l'époque où G. B. Shaw disait de lui qu'il était dans son genre « incomparablement le plus grand écrivain que la France ait produit depuis Molière ». Ses pièces sont toutes à thèse : Blanchette (1892) met en scène une jeune paysanne éduquée au-dessus de son niveau social, La Couvée (1893) traite du droit de la jeunesse à disposer d'elle-même, Les Trois Filles de M. Dupont (1896) ainsi que La Femme seule (1912) abordent les problèmes de la jeune fille et de la femme, face à la famille et à la société. Ce qui a manqué à Brieux, c'est le style qui permet de passer le cap de l'actualité. C'est Mauriac qui lui succéda à l'Académie française et qui fit son éloge sous la coupole.

— Universalis

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  • Universalis : services rédactionnels de l'Encyclopædia Universalis

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Universalis. BRIEUX EUGÈNE (1858-1932) [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

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