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DYNASTIE MING

À partir de 1351, la dynastie mongole des Yuan, qui règne sur la Chine, est fortement contestée : des soulèvements populaires, auxquels se rallient les élites, embrasent leur Empire et aboutissent à l'avènement de la dernière dynastie impériale d'origine chinoise, les Ming. Le fondateur de la dynastie, Zhu Yuanzhang, fils d'un ouvrier agricole, a pris, en 1348, la tête d'une bande d'insurgés. D'abord d'importance secondaire, le soulèvement qu'il dirige prend de l'ampleur avec la conquête de Nankin (1356) et de sa région en 1359, des provinces du Jiangxi et du Hubei en 1360-1362. Progressivement, Zhu Yuanzhang élimine ses rivaux, prend Pékin, capitale des Mongols, en 1368, et fonde la dynastie des Ming en adoptant le nom de règne de Hongwu (1368-1398). L'expansion se poursuit et, dès 1387, toute la Chine est réunifiée. L'apogée de la dynastie correspond au règne de Yongle (1403-1424), au cours duquel la Chine lance de grandes expéditions maritimes, militaires, diplomatiques et commerciales. Mais la guerre contre les Japonais, qui ont envahi la Corée (1592-1598), épuisera le Trésor impérial et, au milieu du xviie siècle, les Ming ne pourront ni résister aux invasions mandchoues, ni éviter le renversement de la dynastie.

— Pascal BURESI

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Pascal BURESI. DYNASTIE MING [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

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