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COCHABAMBA

Bolivie : carte administrative - crédits : Encyclopædia Universalis France

Bolivie : carte administrative

Troisième ville de Bolivie, Cochabamba, capitale du département homonyme, comptait 516 683 habitants en 2001 (et plus d'1 million pour l'agglomération). Installée, comme Sucre, dans une large et riche vallée agricole, elle bénéficie d'un climat doux, sec et ensoleillé. Cette ville, aux larges avenues, aux nombreux jardins, est le centre d'une région agricole de l'étage tempéré entre les « punas » et le tropique chaud. L'exploitation des pétroles de l'Oriente, le passage d'un oléoduc et la construction d'une raffinerie ont permis le développement d'activités pétrochimiques. Jouissant d'un climat moins rude que celui de La Paz, disposant de terrains plans et de plusieurs universités importantes, Cochabamba n'a cessé de prendre de l'importance dans le système urbain bolivien ; elle se trouve sur l'axe urbain central à forte croissance (La Paz-Cochabamba-Santa Cruz). En avril 2000, la ville a été le théâtre de violents affrontements, connus comme « la guerre de l'eau » ; les consommateurs d'eau, syndicats et associations de paysans s'étaient mobilisés pour lutter contre la privatisation de la distribution de l'eau et le pillage des ressources naturelles par des entreprises transnationales.

— Olivier DOLLFUS

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Pour citer cet article

Olivier DOLLFUS. COCHABAMBA [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

Média

Bolivie : carte administrative - crédits : Encyclopædia Universalis France

Bolivie : carte administrative

Autres références

  • BOLIVIE

    • Écrit par Virginie BABY-COLLIN, Jean-Pierre BERNARD, Universalis, Jean-Pierre LAVAUD
    • 11 790 mots
    • 8 médias
    L'enjeu de la réappropriation des ressources s'est avivé à la faveur de mouvements de révolte contre la politique néolibérale :guerre de l'eau à Cochabamba en 2000 contre la privatisation du service, et guerres du gaz en 2003 puis en 2005, contre son exportation, via le Chili, sous le contrôle...