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GODARD D'AUCOUR CLAUDE (1716-1795)

Auteur de second ordre, Godard d'Aucour eut une existence aisée : fermier général en 1754, receveur général des Finances à Alençon en 1785. Les Mémoires turcs, avec l'Histoire galante de deux jeunes Turcs durant leur séjour en France (1745), qui remportèrent un grand succès, se ressentent de l'influence des Lettres persanes : on y trouve une satire parfois violente et libre des mœurs du temps, une ironie piquante et bien soutenue. Thémidore ou Mon Histoire et celle de ma maîtresse (1745), roman licencieux, a été récemment réédité : malgré les éloges outrés d'un préfacier, ce divertissement est loin de valoir la Marianne de Marivaux ou la Manon de l'abbé Prévost. Dans un genre facile entre tous, il fait honnête figure entre Crébillon fils et Charles Duclos.

— Édouard GUITTON

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Écrit par

  • : professeur de littérature française à l'université de Rennes-II-Haute-Bretagne

Classification

Pour citer cet article

Édouard GUITTON. GODARD D'AUCOUR CLAUDE (1716-1795) [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

Autres références

  • LIBERTINS

    • Écrit par Robert ABIRACHED, Antoine ADAM
    • 5 715 mots
    ...Lettres de la marquise de M... au comte de R... (1734), de Crébillon fils, Confessions du comte de X... (1741), de Charles Duclos, Thémidore (1745), de Godart d'Aucourt, Les Infortunes de la vertu, de Claude Dorat, Les Liaisons dangereuses (1782), de Choderlos de Laclos, etc.), l'éducation sentimentale...

Voir aussi