Abonnez-vous à Universalis pour 1 euro

CAILLOU MICHAUX

Acquis en 1800 par le cabinet des Antiquités sur instruction du ministre de l'Intérieur, et aujourd'hui conservé au cabinet des Médailles de la Bibliothèque nationale de France, le caillou Michaux porte le nom de son inventeur, le botaniste André Michaux (1746-1802) qui l'avait ramené dans ses bagages en 1786 au retour d'une expédition accomplie en Mésopotamie et en Perse. Il date du xie siècle avant J.-C. C'était, plus d'un demi-siècle avant son déchiffrement, le premier texte important en écriture cunéiforme introduit en Occident, alors même que l'Orient commençait à attirer les regards du monde savant et les convoitises des politiques. Gravés dans une pierre calcaire noire, de la serpentine, haute de 46 centimètres et large de 20 centimètres, deux registres de motifs iconographiques surmontant un texte cunéiforme placent ce document dans la catégorie des kudurru, sorte de bornes de propriété placées sous la protection des dieux, qui marquaient une donation royale accordée généralement à un temple. L'iconographie met en scène, en étroite association avec un autel qui servait de trône, des animaux attributs de divinités, notamment le dragon de Marduk, le dieu de Babylone.

— Jean-Claude MARGUERON

La suite de cet article est accessible aux abonnés

  • Des contenus variés, complets et fiables
  • Accessible sur tous les écrans
  • Pas de publicité

Découvrez nos offres

Déjà abonné ? Se connecter

Écrit par

Classification

Pour citer cet article

Jean-Claude MARGUERON. CAILLOU MICHAUX [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

Voir aussi