MALPLAQUET BATAILLE DE (1709)
Bataille de Malplaquet
Erich Lessing/ AKG-images
Le 11 septembre 1709, La bataille de Malplaquet, entre les 65 000 Français de Villars et les 75 000 alliés de Marlborough et du prince Eugène, est indécise, mais elle sauve la France d'une invasion. C'est la confrontation, sur un front de 5 kilomètres à la frontière des Pays-Bas, de deux lignes d'infanterie de faible profondeur, donc sans véritable force de choc, et immobilisées par leur trop long développement. On assiste à un ensemble d'assauts frontaux sans coordination, et sans exploitation possible. On a parlé d'une « tirerie » inutilement meurtrière. Les cavaleries ne jouent plus aucun rôle.
L'intérêt majeur de la bataille est de révéler de manière éclatante le blocage tactique entraîné par l'ordonnance en « ligne mince », et de déclencher pour un demi-siècle une intense et féconde réflexion sur le rôle du fer et du feu, sur l'ordre mince, l'ordre profond et la colonne, sur la « grande tactique », la « petite guerre », sorte de guerre d'usure, et le siège des places.
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Écrit par
- Jean-Pierre BOIS : professeur à l'université de Nantes, directeur du C.R.H.M.A. (Centre de recherche sur l'histoire du monde atlantique)
Classification
Pour citer cet article
Jean-Pierre BOIS. MALPLAQUET BATAILLE DE (1709) [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )
Média
Bataille de Malplaquet
Erich Lessing/ AKG-images
Autres références
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VILLARS CLAUDE LOUIS HECTOR duc de (1653-1734) maréchal de France
- Écrit par Jean DELMAS
- 641 mots
- 1 média
« À la guerre, tout dépend d'imposer à son ennemi et, dès qu'on a gagné ce point, de ne lui plus donner le temps de reprendre du cœur. » Cette maxime de Villars peint bien les qualités foncières de l'homme de guerre qu'il fut : esprit d'entreprise et ardeur, à quoi il faut ajouter la faculté de...
Voir aussi
