Wébérienne

"wébérienne" dans l'encyclopédie

• SOCIOLOGIE WEBERIENNE

  • Écrit par Isabelle KALINOWSKI
  • 13 127 mots

  Le modèle d'une incorporation de ces représentations, qui forgent les gestes, les corps, les manières d'être et les « conduites de vie » (ou, pour reprendre un terme wébérien, les « habitus »), fait le lien, chez Weber, entre la sociologie de la religion et la sociologie des pratiques économiques et des ethos de travail.

• BESNARD PHILIPPE (1942-2003)

  • Écrit par Universalis
  • 790 mots

  , membre du Groupe d'étude des méthodes de l'analyse sociologique, et directeur, depuis 1997, de la Revue française de sociologie, Philippe Besnard a commencé par publier des travaux sur la controverse post-wébérienne des relations entre le protestantisme et le capitalisme (1970). Il s'est ensuite attaché à l'œuvre de Durkheim et a publié des ouvrages sur le concept d'anomie (1987), la division du travail (1993) ainsi que divers travaux dont l'article « Durkheim et les durkheimiens » dans l'Encyclopædia Universalis.

• ÉTAT, sociologie

  • Écrit par Hervé FAYAT
  • 9 527 mots

  Le fonctionnement routinier de l'État, de même que la description des moments d'appropriation et de socialisation des moyens de domination desquels il est issu ont suscité des analyses et des observations qui échappent désormais à la définition wébérienne, mais cette dernière permet encore d'introduire la plupart de ces travaux, aussi divers soient-ils.

• VALEURS, sociologie

  • Écrit par Patrick PHARO
  • 12 777 mots
  • 1 média

  La distinction wébérienne des sphères de valeurs met ainsi en évidence la diversité des biens que les êtres humains peuvent rechercher, dont on voit en effet qu'ils n'appartiennent pas tous, loin s'en faut, au domaine des valeurs morales – le philosophe Emmanuel Kant avait du reste déjà attiré l'attention sur la distinction entre les biens sensibles et les biens moraux.

• CONFIGURATION SOCIALE

  • Écrit par Fabien CARRIÉ
  • 5 976 mots

  En inscrivant l’étude de l’évolution des différentiels de pouvoir et leur explication comme une dimension fondamentale de son projet théorique, Elias met au jour tout autant sa dette et sa filiation vis-à-vis de la pensée wébérienne que ses prises de distance quant à un projet intellectuel dans lequel le pouvoir est conçu comme une chose, à l’aune du modèle de l’individu isolé et de l’homo clausus.