Synérèse
- Nom féminin singulier
Définition
- en chimie, séparation du liquide d'un gel
- en phonétique, contraction de deux syllabes, prononcées alors d'une seule émission de voix (s'oppose à "diérèse")
"synérèse" dans l'encyclopédie
-
MÉTAPLASME, rhétorique
- Écrit par Véronique KLAUBER
- 1 064 mots
L'inverse de la synérèse est la diérèse, la plupart du temps par l'adjonction du « e » muet. Les permutations ou substitutions donnent le palindrome, le verlan ou le loucherbem.
-
VERS
- Écrit par Elsa MARPEAU
- 9 537 mots
Dans le premier cas, on parle de synérèse, dans l'autre de diérèse. Basée sur l'étymologie, la détermination du nombre de ces syllabes a subi des influences diverses, qui ont pu en modifier le compte. Enfin, la versification pose l'interdiction de l'hiatus, c'est-à-dire de la succession de deux voyelles, l'une terminant un mot, l'autre commençant le suivant.
-
LAIT
- Écrit par Guy CHANTEGRELET, Charles FLACHAT
- 25 872 mots
- 8 médias
L'égouttage, spontané ou par action mécanique (brassage ou pressage) résulte d'une rétraction (synérèse) du caillé avec expulsion du lactosérum. L'affinage, de durée variable (de quelques heures pour les fromages frais à plusieurs mois pour les pâtes fermes) est opéré dans des locaux spéciaux (hâloirs) à température, humidité et ventilation dirigées.
-
ALIMENTATION (Aliments) Technologies de production et de conservation
- Écrit par Paul COLONNA
- 40 771 mots
- 3 médias
) et le sérum ; – d'ordre physique avec la synérèse, entraînant la sortie des globules gras enchâssés dans le coagulum vers la phase sérique ; – d'ordre mécanique (séparation entre le caillé et le sérum par tamisage, filtration ou décantation) ; – d'ordre fermentaire avec l'action des flores internes et de surface. Chaque préparation fromagère se caractérise par un itinéraire technologique propre où la maîtrise du produit fini passe par un contrôle constant de chacune des étapes et des corrections pour pallier les écarts.
-
MÉTRIQUE
- Écrit par Benoît de CORNULIER
- 38 107 mots
- 1 média
Cependant, l'interprétation syllabique d'un énoncé français, quoique largement déterminée par sa forme phonologique, n'est souvent pas complètement déductible de sa forme écrite ; par exemple, la structure syllabique dépend, pour le mot « lion », du choix entre l'interprétation vocalique de i (« diérèse : deux syllabes), ou consonantique (« synérèse » : une syllabe) ; « samedi » fait trois syllabes si on y fait correspondre une voyelle à la lettre e, deux syllabes sinon (« élision »).
