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Jingo

  • Nom masculin singulier

Définition

  1. en histoire, anglais très chauvin

"jingo" dans l'encyclopédie

  • JINGOÏSME

    • Écrit par Roland MARX
    • 968 mots

    Il est tiré d'un refrain populaire, et le mot « jingo » lui-même n'a pas de signification particulière : « Nous ne souhaitons pas combattre, mais, par Jingo ! si nous en venons là, nous avons les bateaux, nous avons les hommes et nous avons l'argent aussi. » C'est le premier exemple, suivi bientôt de beaucoup d'autres, de la diffusion d'un état d'esprit et d'un programme belliqueux par la chanson populaire à l'époque du développement de l'impérialisme.

  • VIMAR NICOLAS STANISLAS AUGUSTE (1851-1916)

    • Écrit par Laura NOESSER
    • 2 329 mots

    L'atmosphère gouailleuse frôle parfois la vulgarité pour rendre « les airs entendus et la muette insolence » du boy Jingo, l'éléphant héros du Boy de Marius Bouillabès (1906) : ici pas question de sagesse ni de bonhomie, vertus qui feront la réputation de Babar, une génération plus tard. Vimar campe avec faconde un univers burlesque d'animaux acteurs, tour à tour clowns et victimes dans leur relation de dépendance avec la société humaine ; la verve caricaturale jaillit dans un goût du gag dont on peut trouver la descendance chez Walt Disney.

  • TAKANOBU FUJIWARA (1143-1206)

    • Écrit par Madeleine PAUL-DAVID
    • 8 599 mots

    Une tradition remontant au xive siècle attribue à l'artiste trois portraits peints sur soie du Jingō-ji de Kyōto. Ces peintures monumentales seraient les portraits posthumes de Taira no Shigemori (1138-1179), Minamoto Yoritomo (1147-1199), fondateur du bakufu de Kamakura, et de Fujiwara Mitsuyoshi (1132-1183), exécutés pour entourer les effigies de Go-Shirakawa et d'un de ses familiers dans le Sentō-in, que l'empereur avait fait ériger dans l'enceinte du Jingō-ji en 1189, peu de temps avant sa mort (1192).

  • KOJIKI

    • Écrit par René SIEFFERT
    • 6 674 mots

    Le Kojiki ne comporte aucune référence au bouddhisme, qui pourtant était devenu la religion de la cour, et les relations avec le continent sont à peine évoquées, mis à part l'expédition en Corée de l'impératrice Jingō, grossie du reste aux dimensions d'une épopée. Le bouddhisme, tout autant que certaines théories politiques chinoises, était en effet difficilement compatible avec l'idée d'une souveraineté de droit divin : il menaçait les dieux autochtones dans leur existence même.

  • VICTORIENNE ÉPOQUE

    • Écrit par Louis BONNEROT, Roland MARX
    • 59 852 mots
    • 11 médias

    L'orgueil national s'en mêle à propos de conflits extérieurs, dont la crise orientale de 1878 qui fait pousser des cris outragés dans les music-halls où naît la chanson populaire employant pour la première fois le mot « jingo » et d'où sort l'expression « jingoïsme », expression d'un chauvinisme exacerbé. Les exemples d'Athènes et de Venise font rêver d'une grande thalassocratie que permettrait l'indéniable maîtrise des mers, garantie en 1889 par l'adoption du two power standard : la flotte britannique doit constituer l'équivalent en tonnage des deux plus puissantes flottes mondiales classées après elle.

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