Hymnologie
- Nom féminin singulier
Définition
- étude des hymnes
- ensemble des hymnes correspondant à un sujet donné (rite, période historique, etc.)
"hymnologie" dans l'encyclopédie
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MAGNIFICAT
- Écrit par Edith WEBER
- 3 900 mots
De nos jours, ces textes ne sont plus en usage dans l'hymnologie réformée. Lors de la Réforme en Allemagne, la pratique de l'alternance entre l'orgue et le chœur (Alternatim Praxis) s'applique aussi au Magnificat allemand de Martin Luther, Meine Seele erhebt den Herrn, qui paraît dans le Zwickauer Gesangbuch de 1525 (Recueil de Zwickau), et déjà en 1524, à Strasbourg, avec la mention Der Lobgesang Marie der Jungfrauen.
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SCHÜTZ HEINRICH (1585-1672)
- Écrit par Edith WEBER
- 7 519 mots
- 1 média
Sa vie a été très active : il a beaucoup voyagé (Italie, Allemagne, Danemark) ; il a connu les vicissitudes de la guerre de Trente Ans ; il a été à la fois maître de chapelle, pédagogue, conseiller musical, compositeur ; il a composé sur des textes italiens, allemands, latins et s'est intéressé à l'hymnologie protestante (luthérienne). Il représente un trait d'union entre les musiciens allemands, les compositeurs de la Réforme, de l'humanisme et de l'époque baroque.
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SCHEIN JOHANN HERMANN (1586-1630)
- Écrit par Edith WEBER
- 9 311 mots
Apport à l'hymnologie protestante L'apport de Schein à la musique fonctionnelle protestante est considérable, et reflète la pratique liturgique luthérienne dans les deux églises de Leipzig. La première édition de son Cantional, en 1627, supervisée par Tobias Michael, comprend 286 chorals luthériens ; la seconde (posthume), de 1645, en contiendra 313 (dont 235 de quatre à six voix), parmi lesquels 62 sont de Schein (texte, mélodie et harmonisation).
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BYZANCE La littérature
- Écrit par José GROSDIDIER DE MATONS et Encyclopædia Universalis
- 33 364 mots
Ces deux traits se retrouvent dans l'hymnologie liturgique de cette époque, qui est remarquable par sa puissance et son originalité. Elle s'exprime dans un genre propre à Byzance, bien qu'il dérive probablement de modèles syriaques adaptés au public grec : c'est le kontakion, sorte d'homélie rythmée et chantée, dont les strophes, d'une structure métrique compliquée, se terminent toutes par le même refrain.
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MARIE
- Écrit par Hébert ROUX
- 16 619 mots
Tandis que les Églises orthodoxes, restant fixées aux grands énoncés dogmatiques antérieurs au schisme, développent surtout une sorte d'« omniprésence » de la Vierge mère de Dieu (Theotokos) dans la liturgie, l'hymnologie et l'iconographie, supports de la spiritualité, l'Église latine poursuivra de son côté un développement doctrinal faisant apparaître la « mariologie » comme une branche spécialisée de la théologie catholique romaine et aboutissant aux grandes définitions dogmatiques des xixe et xxe siècles (Immaculée Conception et Assomption).