Bractée
- Nom féminin singulier
Définition
- en botanique, petite feuille à la base du pédoncule de la fleur
"bractée" dans l'encyclopédie
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CUPRESSALES
- Écrit par Michel GIANORDOLI
- 7 529 mots
- 2 médias
Leurs cônes femelles relativement gros ont une structure variable par la formation et la soudure plus ou moins complète de la bractée et de l'écaille. Les feuilles forment des aiguilles, des écailles, des écussons ; les aiguilles sont disposées en verticilles chez Sciadopitys ; celles de Cunninghamia, charnues et dures, ressemblent à celles des Araucaria ; elles sont caduques chez Metasequoia.
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ACCRESCENT
- Écrit par Jacques DAUTA
- 1 225 mots
Chez le tilleul, l'accrescence du pédoncule inflorescentiel avec la bractée membraneuse permet l'anémochorie des fruits qu'il porte. Le terme voisin « concrescent » désigne plutôt plusieurs organes d'abord distincts, qui se développent en se soudant ensemble : par exemple, chez les rosacées, les cinq carpelles qui se soudent en donnant pomme ou poire.
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KOURGANE DE KOUL-OBA (Russie)
- Écrit par Huguette MEUNIER
- 1 602 mots
- 1 média
Plus évocateurs encore du brassage culturel : les pendentifs d'or ornés d'une Athéna casquée, inspirée de la statue de Phidias ; la bractée (ornement métallique cousu sur un vêtement) où Héraklès lutte avec le lion de Némée ; et le célèbre vase qui paraît illustrer le récit des origines des Scythes transmis par Hérodote. On date l'ensemble du milieu du ive siècle avant notre ère, avec la marge d'imprécision qui s'attache à tous les kourganes.
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TILLEUL
- Écrit par Pierre LIEUTAGHI
- 1 765 mots
Emollientes, antispasmodiques, sédatives, diurétiques, sudorifiques, antiscléreuses, elles s'emploient en infusion (de 10 à 20 grammes par litre ; de 5 à 10 grammes par litre pour les fleurs mondées de la bractée verte ; contact, un quart d'heure). Utiles dans les troubles nerveux, les migraines, les vertiges, les cardialgies, les insomnies, les spasmes gastriques, les vomissements nerveux ; en adjuvant dans la grippe, les fièvres éruptives.
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FAGALES
- Écrit par André LAWALRÉE
- 12 509 mots
- 5 médias
Chez le bouleau les inflorescences en chatons de 3 à 6 cm de long et de 5 à 8 mm de large sont constituées de petites cymes bipares comportant trois fleurs ou, plus rarement, deux, disposées à l'aisselle d'une bractée. Chaque fleur mâle comprend trois ou quatre pétales et généralement deux étamines aux filets plus ou moins bifides, les anthères ayant leurs deux loges séparées.