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Asphyxie

  • Nom féminin singulier
  • Verbe à l'indicatif présent 1e personne du singulier

Définition

  1. manque d'oxygène, difficultés respiratoires
  2. (au figuré) étouffement, paralysie

Forme dérivée du verbe « asphyxier »

"asphyxie" dans l'encyclopédie

  • TARDIGRADES

    • Écrit par Andrée TÉTRY et Encyclopædia Universalis
    • 5 608 mots
    • 1 média

    Trois mécanismes rendent possible ce comportement très particulier : la résistance à l'asphyxie, l'anabiose ou dessèchement, l'enkystement. On a déjà signalé que la résistance à l'asphyxie résulte de l'immobilité et du gonflement du corps. La résistance au dessèchement est grande. On sait depuis longtemps que quelques gouttes d'eau provoquent la reviviscence ; un Macrobiotus à sec depuis six ans et demi commence à bouger quatre heures après l'addition d'eau ; si l'animal subit un froid intense (— 272,9 0C pendant 8 h 30 min) ou une forte chaleur (36 0C pendant 30 min, et même 150 0C), la reviviscence est encore possible.

  • CHEŁMNO

    • Écrit par Michael BERENBAUM et Encyclopædia Universalis
    • 2 025 mots

    Les SS étaient insensibles à la souffrance indescriptible des victimes, qui mouraient par asphyxie, mais ils trouvaient le déchargement des camions souillés trop long et fort « désagréable ». D'autres camps utilisaient, pour cette raison, des centres d'extermination fixes. Le camp de Chełmno devint, lui, réputé pour son « moulin à os » (Knochenmühle) particulièrement « efficace ».

  • TUNNEL DU MONT-BLANC CATASTROPHE DU

    • Écrit par Philippe SARDIN et Encyclopædia Universalis
    • 1 992 mots
    • 1 média

    Vingt-six véhicules sont détruits dans cet incendie qui fait trente-neuf victimes dont trente-sept par asphyxie. Cette catastrophe est tout à fait unique dans l'histoire des tunnels routiers : c'est le seul cas où des personnes sont mortes en grand nombre par intoxication. Sont en cause : la fuite de carburant initiale, la remorque frigorifique du premier camion en feu (avec production vraisemblable d'acide cyanhydrique en grande quantité), la nature du chargement (9 tonnes de margarine qui ont fondu et brûlé comme de l'huile), la faible distance entre les véhicules arrêtés, le nombre trop réduit d'abris et l'absence de dispositif d'évacuation autre que le tunnel lui-même, l'absence d'extracteur de fumée dans la zone de l'incendie qui, conjuguée avec une arrivée d'air frais trop importante, a provoqué très rapidement l'envahissement du tunnel par la fumée.

  • OPÉRATION T4

    • Écrit par Michael BERENBAUM
    • 6 909 mots

    Ensuite, par souci d’efficacité, l’asphyxie par gaz mortel fut retenue comme technique privilégiée de mise à mort. Des médecins supervisaient les gazages dans des chambres maquillées en salles de douche. Le gaz mortel était fourni par l’industrie chimique. Les administrateurs du programme établirent six centres de mise à mort de ce type en Allemagne et en Autriche : Hartheim, Sonnenstein, Grafeneck, Bernburg, Hadamar et Brandenburg.

  • WARLOCK PETER (1894-1930)

    • Écrit par Encyclopædia Universalis
    • 2 287 mots

    Il meurt asphyxié (suicide ou accident ? le doute demeure) le 17 décembre 1930, à Londres.

Recherche alphabétique

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