Psychiatrie infantile
5864AUTISME
La communication non verbale est perturbée, souvent dès la naissance. L'enfant, qui a pu inquiéter ses parents, dans les premiers mois de sa vie, en ne réagissant pas lorsqu'on s'approchait de lui pour le prendre dans les bras, en restant mou (« comme un sac de pommes de terre », disait Kanner) ou, au contraire, hypertonique, en ne regardant pas le visage de sa mère, en ne souriant pas, tarde à dé […] Lire la suite
AUTISME (PRISE EN CHARGE DE L')
L'autisme – on parle plutôt de troubles autistiques –, autrefois « rare », est devenu « relativement fréquent » : il touche jusqu'à 1 p. 100 des enfants. De ce fait, il pose un véritable problème de société, doublé d'une controverse virulente sur les meilleures prises en charge à définir et à favoriser. Les problèmes q […] Lire la suite
NÉVROSE INFANTILE
Les particularités spécifiques des névroses infantiles ont été isolées relativement tard dans l'évolution de la psychiatrie. Au début de la psychanalyse, la névrose infantile est considérée comme ayant la même symptomatologie que celle de l'adulte, mais aussi comme étant son prototype et son modèle ; elle est […] Lire la suite
PSYCHOSE (psychanalyse)
C'est très tardivement que la psychiatrie infantile s'est libérée de classifications et de descriptions empruntées à la clinique des adultes. L'individualisation des psychoses infantiles par rapport aux concepts de démence précoce et de schizophrénie en est une illustration. Jusqu'au début du xxe siècle, les dif […] Lire la suite