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1er-22 février 1995

Algérie. Le ramadan marqué par de nombreuses violences

Le 1er débute le ramadan, période durant laquelle les attentats, notamment contre les intellectuels, se multiplient. Le directeur du Théâtre national algérien sera tué le 13 dans la capitale. Rachid Baba Ahmed, principal producteur de la musique raï dans le pays, sera assassiné à Oran le 15. Le Mouvement pour la République, dirigé par Saïd Sadi et qui regroupe des organisations « démocrates » hostiles aux islamistes, appellera le 16 les Algériens à l'autodéfense.

Le 11, l'attaque du poste frontière tunisien de Tamerza, revendiquée le 20 par le Groupe islamique armé (G.I.A.), cause la mort de sept militaires tunisiens et d'un civil algérien. Le G.I.A. présente cette action comme un « message » adressé aux autorités tunisiennes qui « oppriment » les islamistes.

Le 22, l'armée réprime violemment la mutinerie qui avait éclaté la veille dans la prison de haute sécurité de Serkadji, à Alger, où sont détenus environ six cent cinquante islamistes, dont plusieurs dirigeants du Front islamique du salut et du G.I.A. ainsi que l'assassin présumé du président Mohamed Boudiaf. Une centaine de prisonniers sont tués lors de l'assaut.

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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