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LA DIOPTRIQUE (R. Descartes)

René Descartes (1596-1650) publie à Leyde (Hollande) La Dioptrique en appendice de son Discours de la méthode pour bien conduire sa raison et chercher la vérité dans les sciences. Il y montre que sa méthode est supérieure à la façon commune. Dans les deux premiers discours, intitulés « De la lumière » et « De la réfraction », il fait l'analogie entre les rayons lumineux et les trajectoires d'une balle envoyée par un joueur de paume. Il montre ainsi « comment se fait la réflexion – selon un angle toujours égal à celui qu'on nomme l'angle d'incidence » –, puis la réfraction. Ces lois étaient déjà connues et, en particulier, avaient été énoncées seize ans plus tôt par le physicien hollandais Willebroid Snell (1580-1626). Cet exposé a pour principal objectif de comprendre la vision et Descartes, dans les quatre derniers discours, décrit « quelle est la structure de l'œil » et explique « comment les rayons qui entrent dedans s'y disposent pour causer le sentiment de la vue ».

— Bernard PIRE

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Écrit par

  • : directeur de recherche émérite au CNRS, centre de physique théorique de l'École polytechnique, Palaiseau

Classification

Pour citer cet article

Bernard PIRE. LA DIOPTRIQUE (R. Descartes) [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

Autres références

  • DESCARTES RENÉ (1596-1650)

    • Écrit par Ferdinand ALQUIÉ
    • 12 505 mots
    • 2 médias
    La découverte fondamentale de Descartes en physique est celle de la loi de la réfraction, contenue dans Le Discours second de la Dioptrique. Là encore, il faut interpréter ce qu'il dit pour découvrir la fameuse formule : (sin i)/(sin r) = n, ou sin i = n sin r. Dans la Dioptrique, en...

Voir aussi