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LA BELLE JARDINIÈRE

Le 25 octobre 1824, à Paris, Pierre Parissot, marchand de tissus du faubourg Saint-Antoine, ouvrait dans l'île de la Cité, près du marché aux Fleurs, « les magasins à prix fixe de La Belle Jardinière ». Au nouveau marché, ouvert par l'introduction à Paris de l'industrie de la confection, devait correspondre une démarche novatrice : la fabrication et la commercialisation en grand pour une clientèle populaire. Le succès fut rapide et aboutit à la constitution, en 1856, de la société Pierre Parissot et Cie. En 1867, sept ans après la mort de son fondateur, La Belle Jardinière s'installait quai de la Mégisserie, dans les immeubles construits par Blondel. Les grands magasins du Pont-Neuf eurent de multiples succursales en province. À ce mouvement de démocratisation de la consommation allaient, entre autres, participer, sous le second Empire, Boucicaut, acquéreur en 1852 du Bon Marché qu'il transforma en 1869, Chauchard et Hériot avec les Magasins du Louvre (1855), Jaluzot avec le Printemps (1865), Cognacq avec la Samaritaine (1870).

— Bernard VALADE

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Écrit par

  • : professeur à l'université de Paris-V-Sorbonne, secrétaire général de L'Année sociologique

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Pour citer cet article

Bernard VALADE. LA BELLE JARDINIÈRE [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

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