Abonnez-vous à Universalis pour 1 euro

TENNEY JAMES (1934-2006)

Compositeur et théoricien américain, pionnier de l'informatique musicale. Il étudie le piano avec Eduard Steuermann, la composition avec Lionel Nowak et Kenneth Gaburo, la théorie de l'information et les musiques électroniques avec Lejaren Hiller. Il travaille aussi avec Harry Partch. Il a enseigné au California Institute of the Arts, à l'université de Californie à Santa Cruz et à la York University de Toronto. À New York, Tenney devient un protagoniste de l'avant-garde musicale. Il fonde, avec Philip Corner et Malcolm Goldstein, le Tone Roads Chamber Ensemble – qui va notamment jouer un rôle fondamental dans la renaissance de la musique de Charles Ives –, qu'il dirige de 1963 à 1970, travaille en étroite association avec les compositeurs John Cage, Carl Ruggles, Edgar Varèse, Morton Feldman, Max Neuhaus... De 1961 à 1964, Tenney travaille aux Bell Telephone Laboratories, où il a rejoint l'équipe de l'ingénieur et compositeur Max Mathews, aux premiers travaux d'importance sur la synthèse numérique des sons. Il s'intéresse également à la psycho-acoustique et aux processus cognitifs liés à l'acte musical, ainsi qu'à l'intonation expérimentale – s'évertuant à élaborer une nouvelle théorie de l'harmonie, qu'il nomme « harmonic space » – et à la composition assistée par ordinateur. Parmi ses compositions, citons Spectral CANON for CONLON Nancarrow, pour piano mécanique (1974), le Quatuor « Stochastic » (1963), Quiet Fan for Erik Satie, pour orchestre (1970), Septet, pour six guitares électriques et une guitare basse (1981), The Road to Ubud, pour gamelan et piano préparé (1986).

— Universalis

La suite de cet article est accessible aux abonnés

  • Des contenus variés, complets et fiables
  • Accessible sur tous les écrans
  • Pas de publicité

Découvrez nos offres

Déjà abonné ? Se connecter

Écrit par

  • Universalis : services rédactionnels de l'Encyclopædia Universalis

Classification

Pour citer cet article

Universalis. TENNEY JAMES (1934-2006) [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

Voir aussi