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Optimisation des tests du SARS-CoV-2

La pandémie de Covid-19 a imposé la mise en œuvre de divers types de tests visant à diagnostiquer la présence du virus SARS-CoV-2. La présence d'anticorps anti-SARS-CoV-2 dans le sang (sérologie) débute environ une semaine après l'infection et augmente progressivement au cours du temps. On recherche la présence d'IgM et d'IgG qui permettent de mettre en évidence une infection antérieure. À partir du temps 0 de l'infection, le nombre de virus dans les voies respiratoires augmente rapidement, plus ou moins selon le sujet et le nombre initial de virus (courbe noire). Dans le cas choisi, le patient développe les premiers symptômes au quatrième ou cinquième jour suivant l'infection. Les tests PCR (mesure de l'ARN viral) et antigénique (détection des protéines virales) sont réalisables avec précision pendant la courte fenêtre qui correspond au pic de prolifération virale, laquelle décline avec la diminution des symptômes. Ces tests sont réalisés sur des prélèvements nasaux, nasopharyngés, voire plus loin dans l'appareil respiratoire. Les astérisques montrent que les tests des sujets « cas contacts » se font au pic de prolifération (jour 7). Les images thoraciques anormales apparaissent un peu plus tardivement.

Optimisation des tests du SARS-CoV-2

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