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Mosaïque et peinture dans l'Empire romain

Arts d'ornement hérités de la culture hellénistique, mosaïques de pavement et peintures murales seront diffusées par les Romains dans tout leur Empire.
Durant près de cinq siècles, ils signeront la culture gréco-romaine et le mode de vie qui lui est associé.
Les épisodes mythologiques abondent. Cette fresque représente Thésée après son combat victorieux contre le Minotaure, cette autre Andromède délivrée par Persée. Ici, cette mosaïque africaine reproduit une scène célèbre de L'Odyssée. L'exaltation des modèles grecs s'inspire aussi du théâtre — avec ses éléments tragiques ou comiques — et de la philosophie, comme sur cette mosaïque où Platon figure parmi ses disciples dans son Académie.
Les représentations de la vie quotidienne sont fréquentes : banquet réunissant mari et femme, portrait de couple, scènes de bains ou de détente.
Ce répertoire très riche ne se réduit pas à un art décoratif, même dans le cas de motifs végétaux, de natures mortes ou de panneaux en trompe l'œil, très prisés pour leurs effets de perspective.
Souvent érotiques, notamment quand elles ont trait au culte de Dionysos-Bacchus, ces images conservent toujours une portée symbolique, chargée de significations religieuses.
Si ces thèmes paraissent universels à l'échelle de l'Empire, leur traitement s'adapte aux traditions locales, comme en témoignent les portraits funéraires des artistes égyptiens.