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L'enfer des tranchées

Dès 1914, l'utilisation massive de l'artillerie et des mitrailleuses rend suicidaire toute attaque traditionnelle. Sur le front de l'Ouest, les infanteries franco-britanniques et allemandes doivent enterrer leurs positions.
Désormais, les armées se font face sur des centaines de kilomètres, dans un système quasi symétrique, séparé par un no man's land. Après un réseau de fils de fer barbelés s'échelonnent des tranchées de tir, de couverture, de renfort et de réserve, reliées entre elles par un inextricable réseau de boyaux de raccordement.
Les soldats de la Grande Guerre vivent dans des conditions épouvantables, dans la boue, parmi les rats et la vermine.
À l'arrière, on administre les premiers soins aux nombreux blessés.
Dans les tranchées de première ligne, les hommes se terrent entre deux attaques.
La peur chevillée au ventre, ils vivent dans l'attente du prochain assaut, où il faudra encore courir à découvert sous le feu de l'ennemi. Pour cette guerre d'un genre nouveau, on a inventé de nouvelles armes : fusil-mitrailleur, grenade, lance-flammes. Mais ce sont les gaz asphyxiants que les hommes craignent le plus.
C'est l'utilisation de l'une de ces armes nouvelles, le char d'assaut, qui va mettre fin à la guerre des tranchées, lors des grandes offensives alliées de 1918.