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Induction de la diapause chez une noctuelle

Induction photopériodique de la diapause chez la noctuelle « Acronycta rumicis » (insecte lépidoptère). Différents lots de chenilles de cette noctuelle ont été soumis expérimentalement à des régimes photopériodiques différant par la durée d'éclairement par 24 heures. Les animaux entrent en diapause lorsque la durée d'éclairement descend au-dessous d'une valeur critique, ce qui se traduit sur les courbes de réponse par la portion très pentue. On voit en a que cette valeur critique dépend de la température et qu'une élévation de température peut compenser un raccourcissement de la durée d'éclairement. À 30° C, seule une partie des animaux entre en diapause. On voit en b que la photopériode critique, à une température donnée, diffère selon les populations d'insectes et plus précisément selon la latitude de la localité où ils ont été prélevés (courbe 1 : Abkhazian, 43° N. ; courbe 2 : Belgorod, 50° N. ; courbe 3 : Vitebsk, 55° N. ; courbe 4 : Saint-Pétersbourg, 60° N.). Le seuil de la longueur du jour varie d'environ 1 heure et demie pour 5 degrés d'élévation en latitude, ce qui traduit une adaptation de ces populations d'insectes aux variations géographiques du climat (d'après : A. S. Danilevskii, 1965).

Induction de la diapause chez une noctuelle - vue 1

Induction de la diapause chez une noctuelle - vue 1

Induction de la diapause chez une noctuelle - vue 2

Induction de la diapause chez une noctuelle - vue 2

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