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6-22 juillet 1981

Argentine. Libération d'Isabel Perón, mobilisation des partis et des syndicats

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Le 6, Isabel Perón est libérée ; elle quitte aussitôt l'Argentine pour se rendre en Espagne. Veuve de l'ancien président Juan Perón, elle avait succédé à celui-ci comme chef de l'État le 2 juillet 1974 et avait été renversée par l'armée le 24 mars 1976. Depuis, elle était retenue prisonnière.

Le 14, cinq organisations politiques parmi les plus importantes constituent une « junte politique ». Il s'agit de l'Union civile radicale, du Parti justicialiste (péroniste), de la Fédération démocrate-chrétienne, du Mouvement d'intégration et de développement (le M.I.D. de l'ex-président Frondizi) et du Parti intransigeant (de centre gauche).

Le 22, la Confédération générale des travailleurs argentins (C.G.T.) organise une grève générale pour protester contre la dégradation de la situation économique et réclamer davantage de liberté. Mais ce mot d'ordre est peu suivi, et trente-trois dirigeants syndicaux sont arrêtés et poursuivis pour infraction à la loi interdisant le recours à la force pendant l'état de siège.

Le général Horacio Liendo, ministre de l'Intérieur, annonce dans une interview publiée le 27 juillet que de nouvelles discussions vont s'ouvrir avec les représentants des principaux partis politiques, visant à normaliser au début de 1982 la situation des partis.

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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