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3-28 août 2003

France. Multiplication des attentats en Corse

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Le 3, en clôture des vingt-deuxièmes Journées internationales de Corte, Jean-Guy Talamoni, porte-parole des élus de Corsica Nazione, appelle à « l'union de tous les patriotes », en vue des élections territoriales de mars 2004, en guise de préalable à une reprise du « dialogue ». De son côté, Indipendenza propose un débat sur la clandestinité et la lutte armée. Quant au F.L.N.C. des « dissidents », organisation radicale créée en octobre 2002, il rejette l'appel à l'unité lancé par le F.L.N.C.-Union des combattants.

Le 3 également, la stèle à la mémoire du préfet Claude Érignac, assassiné à Ajaccio en février 1998, est brisée.

Le 14, un violent attentat détruit les locaux de la direction départementale de l'équipement à Ajaccio, faisant cinq blessés. La préfecture dénonce le « risque délibéré de porter atteinte aux personnes » pris par les auteurs de cet acte. En juillet, un autre attentat, qui aurait pu avoir des conséquences dramatiques, avait détruit l'automobile du président du tribunal de grande instance d'Ajaccio.

Le 17, en plein jour, un local d'E.D.F. de Bastia est la cible d'un attentat qui fait un blessé. En juillet, déjà, des attentats commis dans la journée avaient visé des locaux d'E.D.F à Furiani et la poste de Folleli. La recrudescence d'attaques de plus en plus violentes contre des bâtiments publics reflète la surenchère à laquelle se livrent les deux branches du F.L.N.C à la suite de l'échec du référendum institutionnel de juillet.

Le 28, le F.L.N.C.-Union des combattants revendique vingt-deux attentats commis sur l'île ou sur le continent.

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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