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3-26 avril 1988

Israël. Poursuite de la répression des troubles et piétinement des efforts de négociation

Le 3, le secrétaire d'État américain George Shultz entame une nouvelle tournée de négociations de paix au Proche-Orient. S'il trouve le Premier ministre israélien Itzhak Shamir toujours aussi sceptique à l'égard de ses propositions, il juge en revanche « constructive » l'attitude du roi Hussein de Jordanie qu'il rencontre le 7 à Amman.

Le 6, une jeune Israélienne est tuée au cours d'affrontements opposant, à Beita, dans le nord de la Cisjordanie, colons et Palestiniens.

Le 11, les autorités israéliennes procèdent à une démonstration de force en expulsant huit Palestiniens vers le Liban. Indifférent aux critiques de la communauté internationale, le gouvernement bannit, le 19, huit autres Palestiniens.

Le 15, les États-Unis opposent pour la troisième fois leur veto à une résolution du Conseil de sécurité de l'O.N.U. condamnant la politique israélienne dans les territoires occupés. Confrontée, malgré un certain essoufflement du soulèvement, à de brusques regains de violence, l'armée israélienne riposte par une répression toujours aussi meurtrière : arrestations massives de Palestiniens – près de 8 000 depuis le début des troubles, dont environ 4 500 sont encore en prison – et destructions de villages.

Du 20 au 24, les territoires occupés sont, pour la deuxième fois depuis le début des troubles, totalement isolés afin de prévenir d'éventuelles manifestations d'hostilité à l'occasion du quarantième anniversaire de l'État hébreu.

Le 26, un accrochage, comme il s'en est déjà produit plusieurs les semaines précédentes à la frontière libano-israélienne, provoque la mort des trois membres d'un commando palestinien et de deux militaires israéliens.

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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