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7-28 mars 1988

Israël. Rejet du plan de paix américain, et aggravation de la situation dans les territoires occupés

Le 7, l'attaque par un commando palestinien d'un autobus dans le Neguev se solde par la mort de trois civils israéliens et des trois membres du commando. L'opération revendiquée par l'O.L.P. est unanimement condamnée.

Du 14 au 16, le Premier ministre Itzhak Shamir (Likoud), en visite à Washington, confirme son rejet des propositions de paix que lui avait officiellement transmises George Shultz le 4, à l'issue de sa tournée au Proche-Orient. Celles-ci prévoient une ouverture internationale des discussions dès la mi-avril, six mois de conversations entre Israël, la Jordanie et les Palestiniens, puis des « négociations directes » à partir de 1989 sur le statut final de la Cisjordanie et de Gaza.

Le 20, à Bethléem, un soldat israélien est tué par balles pour la première fois depuis le début des affrontements qui se poursuivent quotidiennement dans les territoires occupés.

Le 28, l'armée israélienne annonce la fermeture, pour trois jours à partir du 29, des territoires occupés, afin de prévenir toute manifestation à l'occasion de la journée de la Terre célébrée le 30 par les Palestiniens.

Après les vagues d'arrestation et les pressions économiques des dernières semaines, ces mesures d'isolement confirment la volonté du gouvernement israélien de faire preuve de la plus grande fermeté afin de parvenir à contrôler la population de Cisjordanie et de Gaza. Mais la mort de cinq Palestiniens durant ces journées prouve l'échec de cette nouvelle tentative d'intimidation : au moins cent vingt Palestiniens ont été tués depuis le 9 décembre 1987.

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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