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29 juillet 1992

Côte d'Ivoire. Amnistie d'opposants politiques et de militaires

À la suite de l'annonce de l'amnistie des prisonniers politiques, faite le 24 par le président Félix Houphouët-Boigny, l'Assemblée nationale adopte un projet de loi amnistiant soixante-quinze opposants, dont Laurent Gbagbo, secrétaire général du Front populaire ivoirien et chef de l'opposition, et René Dégny-Séguy, président de la Ligue ivoirienne des droits de l'homme. La plupart d'entre eux avaient été condamnés à des peines de prison ferme comme « co-auteurs » des dégâts matériels commis lors d'une manifestation antigouvernementale, le 18 février. La loi prévoit également l'amnistie des auteurs d'infractions « liées au maintien de l'ordre public ». Cette mesure doit bénéficier aux militaires responsables des violences perpétrées en mai 1991 à la cité universitaire de Yopougon, dont les manifestants du 18 février dénonçaient déjà l'impunité.

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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