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25 mars 1990

France. Le président François Mitterrand à « Sept sur sept »

Invité de l'émission « Sept sur sept » sur T.F.1, François Mitterrand tire d'abord les enseignements du congrès du P.S. à Rennes, en regrettant que la vie publique française « ne soit pas tout à fait à la hauteur de ce que les événements extérieurs exigent », et en lançant à l'ensemble de la classe politique, majorité et opposition confondues, un appel à la dignité. Refusant de choisir un « poulain » parmi ses successeurs virtuels, il souhaite cependant que Michel Rocard reste « le plus longtemps possible » Premier ministre. La seconde partie des déclarations du président de la République est consacrée au problème allemand et aux événements d'Europe de l'Est. Reconnaissant qu'il y a eu des « points de friction » entre Paris et Bonn, il récuse pourtant l'idée de « brouille » entre les deux capitales. Se déclarant « certain » de l'engagement européen de la R.F.A., le chef de l'État réitère sa proposition de confédération européenne, persuadé qu'il faut « dépasser le problème du couple franco-allemand pour aborder celui de l'Europe tout entière ».

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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