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25-30 mai 2020

Suriname. Élections législatives

Le 25, le Parti progressiste de la réforme (VHP) de l’ex-ministre de la Justice Chan Santokhi remporte les élections législatives, doublant son nombre de sièges avec 39,5 p. 100 des suffrages et 20 élus sur 51. Le Parti national démocratique du président Desi Bouterse subit un revers et perd la majorité absolue avec 24 p. 100 des suffrages et 16 sièges. Le Parti général de la libération et du développement (ABOP) obtient 9 p. 100 des suffrages et 8 députés. Avec 11,8 p. 100 des voix, le Parti national du Suriname (NPS) a 3 élus. Le taux de participation est de 71,6 p. 100.

Le 30, le VHS, l’ABOP, le NPS et le petit parti Empire glorieux – qui dispose de 2 élus – concluent un accord de coalition, avec Chan Santokhi comme candidat à la présidence. Le chef de l’État est élu par le Parlement à la majorité des deux tiers, majorité dont la coalition quadripartite ne dispose pas. De son côté, le président Bouterse a été condamné à vingt ans de prison par un tribunal militaire, en novembre 2019, pour sa responsabilité dans les massacres d’opposants en décembre 1982, alors qu’il présidait le Conseil national militaire. Il est jusque-là protégé par l’immunité propre à ses fonctions.

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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