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14 juillet 2015

Suriname. Réélection de Désiré Bouterse à la présidence

Le Parlement renouvelé en mai réélit à la présidence Désiré dit Desi Bouterse, chef du Parti national démocratique, pour un deuxième mandat. Il était le seul candidat en lice.

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

Événements précédents

  • 25 mai 2015 Suriname. Victoire du pouvoir aux élections législatives

    La coalition Mega combinatie (la méga combinaison) menée par le Parti national démocratique du président Desi Bouterse remporte la majorité absolue aux élections législatives avec 45,6 p. 100 des suffrages et 26 sièges sur 51. La coalition V7 composée de sept partis traditionnels soutenus par la communauté...

  • 19 juillet 2010 Suriname. Élection de Désiré Bouterse à la présidence de la République

    Le Parlement élit Désiré Bouterse, ancien chef de l'armée et auteur de deux putschs, à la tête de l'État, par 36 voix sur 50. Lors des élections législatives du 25 mai, la coalition conduite par le Parti national-démocrate de Désiré Bouterse avait obtenu 40,2 p. 100 des suffrages. La coalition du Nouveau...

  • 6 septembre 1991 Suriname. Élection de Ronald Venetiaan à la présidence de la République

    Le 6, le collège électoral élit à la tête de l'État, par six cent quarante-cinq voix sur huit cent soixante, Ronald Venetiaan, candidat du Front pour la démocratie qui regroupe les trois partis ethniques traditionnels (Indiens, créoles, Javanais). Le candidat du Parti national démocrate soutenu par les...

  • 25 mai 1991 Suriname. Élections législatives

    Le 25, des élections législatives sont organisées pour rétablir les civils au pouvoir, que les militaires avaient repris en décembre 1990. Le Front nouveau pour la démocratie, coalition multiethnique hostile aux militaires, remporte trente des cinquante et un sièges du Parlement. Mais il n'obtient pas...

  • 24-31 décembre 1990 Suriname. Retour de l'armée au pouvoir

    Le 24, deux jours après la démission du colonel Desi Bouterse, commandant en chef des forces armées, son remplaçant, le lieutenant Ivan Graanoogst, annonce que l'armée a pris le pouvoir. Le putsch ne donne lieu à aucune violence. Le colonel Bouterse avait déjà exercé le pouvoir entre son coup d'État...

  • 25 novembre 1987 Suriname. Victoire de l'opposition aux élections générales

    Le Front démocratique surinamien (opposition), composé des trois partis traditionnels représentant les principales ethnies du pays (Créoles, Indiens, Javanais), remporte les premières élections générales organisées depuis que le commandant Désiré Bouterse a pris le pouvoir en 1980. Le Front obtient quarante...

  • 27-30 octobre 1983 Suriname - Cuba. Distension des liens entre le Suriname et Cuba

    Le 27, le lieutenant-colonel Desi Bouterse, homme fort du Suriname, demande à Cuba de rappeler son ambassadeur et de réduire sa représentation diplomatique à un simple chargé d'affaires. Cette décision, que le rapprochement du pays avec le Brésil laissait prévoir, a été précipitée par les craintes du...

  • 28 février 1983 Suriname. Mise en place d'un nouveau gouvernement civil

    Le colonel Bouterse, qui s'était attribué, le 8 décembre 1982, l'intégralité du pouvoir, désigne un nouveau gouvernement civil, dirigé par Errol Alibux. Onze autres ministres font partie de ce cabinet : sept ministres étaient déjà membres du précédent gouvernement et deux appartiennent aux services de...

  • 8 décembre 1982 Suriname. Totale reprise en main du pouvoir par les militaires

    Le 8, le colonel Bouterse reprend la totalité du pouvoir : principal animateur du coup d'État du 25 février 1980, il renvoie le gouvernement composé de civils et de militaires qu'il avait alors lui-même installé. Une vingtaine d'opposants sont exécutés. Les militaires envisageraient de faire appel à...

  • 4-8 février 1982 Suriname. Destitution du chef de l'État par les militaires

    Le 4, le président civil Henk Chin A. Sen est contraint de démissionner par les militaires qui dirigent en fait le pays depuis le coup d'État du 25 février 1980.

    Le 8, Ramdat Misier, président de la Cour de justice, devient président par intérim mais le pouvoir réel reste entre les mains du lieutenant-colonel...