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1er-28 juin 2003

Irak. Multiplication des attaques contre les forces de la coalition

Le 1er, les forces de la coalition entament le processus de désarmement des milices. L'opération donnera peu de résultats.

Le 1er également, Paul Bremer, l'administrateur américain en Irak, annonce une nouvelle mouture du processus de transition. Un « Conseil politique » d'une trentaine de membres nommés remplacerait le Congrès national irakien; il nommerait à son tour des « ministres intérimaires ». Par ailleurs, une Assemblée élaborerait une Constitution.

À partir du 9, les forces américaines engagent au nord-ouest de Bagdad, en pays sunnite, leurs plus importantes opérations militaires depuis l'annonce de la fin des combats, en mai. Il s'agit d'une riposte à la multiplication des attaques ponctuelles dont leurs soldats sont la cible dans ce bastion sunnite du régime déchu.

Le 12, jugeant les conditions de sécurité insuffisantes, les autorités américaines annoncent leur opposition au rapatriement des quelque 200 000 Irakiens chiites réfugiés en Iran depuis plus de vingt ans.

Le 18, à Bagdad, des soldats américains ouvrent le feu sur des militaires irakiens qui réclament le paiement de leur solde, alors que l'armée a été dissoute en mai. Deux manifestants sont tués.

Le 18 également, les forces américaines annoncent l'arrestation de Hamid Mahmoud Al-Tikriti, secrétaire particulier de Saddam Hussein et l'une des personnalités du régime déchu les plus recherchées.

Le 23, l'administration américaine en Irak annonce que les soldats irakiens démobilisés recevront désormais une solde, et qu'une nouvelle armée de 40 000 hommes sera constituée d'ici deux ans.

Le 28, le représentant spécial de l'O.N.U. Sergio Vieira de Mello s'entretient avec les trois dignitaires de l'islam chiite dans le pays, qui dénoncent la mainmise américaine sur l'élaboration des futures institutions irakiennes.

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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