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17-30 juillet 2020

États-Unis. Envoi d’agents fédéraux à Portland

Le 17, des militants des droits humains de Portland (Oregon) dénoncent les violences exercées à leur encontre par les agents fédéraux envoyés quelques jours plus tôt dans la ville. Le département de la Sécurité intérieure justifie leur envoi par la menace que font peser sur les bâtiments fédéraux les manifestations quotidiennes contre le racisme et les brutalités policières. Celles-ci font suite à la mort de l’Afro-Américain George Floyd, tué en mai par un policier blanc à Minneapolis (Minnesota). Les élus locaux démocrates demandent le retrait de ces forces dont la présence a relancé la mobilisation des protestataires.

Le 20, Donald Trump, qui s’est présenté en juin comme le « président de la loi et de l’ordre », estime que les agents fédéraux ont fait « un travail fantastique » à Portland en mettant « plein d’anarchistes en prison ».

Le 22, l’exécutif annonce le déploiement de forces fédérales supplémentaires à Chicago (Illinois), Kansas City (Missouri) et Albuquerque (Nouveau-Mexique).

Le 24, le Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme affirme que les manifestations antiracistes pacifiques aux États-Unis « doivent pouvoir se poursuivre » sans crainte d’« arrestations arbitraires » ou d’un « usage disproportionné de la force ».

Le 26, des manifestations contre le déploiement de forces fédérales se déroulent dans plusieurs grandes villes.

Le 29, le gouvernement annonce l’envoi d’agents fédéraux dans les villes démocrates de Cleveland (Ohio), Detroit (Michigan) et Milwaukee (Wisconsin).

Le 30, les forces fédérales commencent à se retirer de Portland aux termes d’un accord avec le gouvernement obtenu la veille par la gouverneure démocrate de l’Oregon Kate Brown.

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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