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12-28 septembre 1991

Irak. Opposition de Bagdad aux missions d'inspection de l'O.N.U

Le 12, dans son discours d'ouverture du dixième congrès du parti Baas, le président Saddam Hussein exclut toute évolution du régime irakien vers un plus grand libéralisme politique et économique.

Le 13, Saadoun Hammadi, Premier ministre, en poste depuis le 23 mars, est remplacé par Mohamed Hamza el-Zoubeidi, réputé plus « dur ». Des personnalités du Baas qui se sont distinguées dans la répression des insurrections chiite et kurde en mars accèdent au pouvoir.

Le 18, George Bush menace d'envoyer des renforts aériens dans le Golfe si l'Irak persiste à ne pas appliquer les décisions de l'O.N.U. relatives à l'élimination de ses armes de destruction massive.

Le 22, l'Irak refuse de remettre au Conseil de sécurité qui l'exige l'autorisation « écrite et sans conditions » du survol de son territoire par des hélicoptères des Nations unies transportant des experts chargés de contrôler la destruction des armes nucléaires, chimiques et biologiques.

Le 23, à Bagdad, des militaires irakiens retiennent, pendant douze heures, quarante-quatre experts de l'O.N.U. qui avaient saisi des documents confirmant l'existence d'un programme irakien de fabrication de l'arme nucléaire. Le lendemain, ceux-ci sont de nouveau retenus pour les mêmes raisons. Les États-Unis mettent Bagdad en garde.

Le 25, alors que les Américains transfèrent de nouvelles batteries de missiles antimissiles Patriot en Arabie Saoudite, l'Irak accepte le survol de son territoire par des hélicoptères de l'O.N.U.

Le 28, au terme d'un accord conclu la veille, les experts de l'O.N.U. à Bagdad sont autorisés à poursuivre leur mission.

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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