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VIE DE MARIUS (repères chronologiques)

Vers — 156 Naissance de Caius Marius à Arpinum : selon certains auteurs, Marius serait issu d'une famille plébéienne, alors que pour d'autres, il serait chevalier ; quoi qu'il en soit, il s'agit d'un « homme nouveau », puisque aucun de ses ancêtres ne semble avoir exercé de magistrature.

— 133 Marius sert dans l'armée de Scipion Émilien au siège de Numance, durant lequel il s'illustre par sa bravoure.

— 119 Marius, élu tribun de la plèbe, adopte un comportement populaire en s'opposant aux deux consuls de l'année.

— 113 Première défaite d'une armée romaine devant les Cimbres, les Teutons et les Ambrons, qui ont quitté l'Europe du Nord pour trouver des terres plus au sud.

— 112 Déclenchement de la guerre de Jugurtha : celui-ci, prétendant à la couronne du royaume africain de Numidie, allié de Rome, massacre lors du siège de Cirta l'héritier légitime ainsi que des commerçants italiens. Réaction virulente de la plèbe contre l'aristocratie sénatoriale qui s'est compromise dans l'affaire.

— 109 Envoi de Metellus en Afrique, avec Marius comme lieutenant ; la position des armées romaines est rétablie.

— 107 Premier consulat de Marius : celui-ci s'est fait élire au consulat contre l'avis de son patron, Metellus, et il profite du sentiment hostile de la plèbe vis-à-vis de l'aristocratie sénatoriale pour se faire attribuer le commandement en Afrique. Marius serait à l'origine d'un certain nombre de réformes militaires dont celle qui ouvre l'armée aux citoyens pauvres, les prolétaires.

— 105 Capture de Jugurtha par le lieutenant de Marius, Sylla ; fin de la guerre d'Afrique. Désastre d'Orange en Gaule : deux armées consulaires romaines sont écrasées par les Cimbres ; l'hostilité de la plèbe au gouvernement de l'aristocratie sénatoriale redouble.

— 104-— 100 Marius est élu au consulat à cinq reprises, en raison de la menace d'invasion des Cimbres et des Teutons et grâce à son alliance avec deux tribuns de la plèbe, Saturninus et Glaucia, qui mènent jusqu'en — 100 une violente politique contre l'aristocratie sénatoriale.

— 102 Victoire de Marius contre les Teutons près d'Aix-en-Provence.

— 101 Les deux consuls, Marius et Catulus, écrasent les Cimbres à Verceil, chacun revendiquant la victoire.

— 100 Le Sénat ordonne à Marius, par un senatus consulte ultime de réprimer l'agitation menée à Rome par ses deux alliés Saturninus et Glaucia ; ceux-ci meurent durant l'opération.

— 91-— 89 « Guerre sociale », durant laquelle Marius ne joue qu'un rôle effacé.

— 88 Marius se fait attribuer par le peuple le commandement de la guerre d'Asie qui avait été confiée à Sylla ; celui-ci entre dans Rome avec son armée et massacre tous les marianistes qu'il trouve. Marius parvient à s'enfuir à travers l'Italie et les provinces.

— 87 Sylla parti en Asie, les marianistes reprennent le pouvoir en Italie et font régner la terreur ; Marius, ivre de vengeance, revient à Rome

— 86 Marius est élu pour la septième fois au consulat, mais il meurt de vieillesse peu après son entrée en fonction.

— Xavier LAPRAY

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Xavier LAPRAY. VIE DE MARIUS - (repères chronologiques) [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

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