Abonnez-vous à Universalis pour 1 euro

BAMBUCK ROGER (1945- )

L'athlète Roger Bambuck, né le 22 novembre 1945 à Pointe-à-Pitre (Guadeloupe), demeure considéré comme l'un des meilleurs sprinters français de l'histoire.

En 1966 à Budapest, Roger Bambuck devient champion d’Europe du 200 mètres (20,9 s) et du relais 4 fois 100 mètres (39,4 s). Il obtient aussi la médaille d'argent sur 100 mètres (10,5 s), devancé de peu par le Polonais Wieslaw Maniak (10,5 s également). En 1967, associé à Piquemal, Berger et Delecour, il bat le record du monde du relais 4 fois 100 mètres (38,9 s). Le 20 juin 1968, à Sacramento (Californie), il devient un éphémère recordman du monde du 100 mètres (10 s, chronométrage manuel), au cours d'une folle soirée qui voit trois athlètes, les Américains Jim Hines, Charles Greene et Ronnie Ray Smith, réaliser 9,9 s sur la distance. La même année, lors des jeux Olympiques de Mexico, il se présente grippé. Il obtient néanmoins de jolis résultats. Il se classe cinquième du 100 mètres (10,16 s) et du 200 mètres (20,51 s). Surtout, associé à Claude Piquemal, Gérard Fenouil et Jocelyn Delecour, il obtient la médaille de bronze du relais 4 fois 100 mètres (38,43 s, record d'Europe). Le record de France du 100 mètres qu'il avait établi en 1968 (10,11 s) ne sera battu qu'en 1987 par Max Morinière (10,09 s). Son record sur 200 mètres (20,47 s) tiendra également jusqu'en 1987 (20,16 s par Gilles Quénéhervé). La suite de sa carrière est perturbée par des blessures, et il ne réalise plus de performances notables.

De 1988 à 1991, il est ministre délégué à la Jeunesse et aux Sports dans le gouvernement de Michel Rocard.

— Pierre LAGRUE

La suite de cet article est accessible aux abonnés

  • Des contenus variés, complets et fiables
  • Accessible sur tous les écrans
  • Pas de publicité

Découvrez nos offres

Déjà abonné ? Se connecter

Écrit par

  • : historien du sport, membre de l'Association des écrivains sportifs

Classification

Pour citer cet article

Pierre LAGRUE. BAMBUCK ROGER (1945- ) [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

Voir aussi