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RÈGNE DE RADAMA Ier À MADAGASCAR

En 1810, quand Radama Ier succède à Andrianampoinimerina, roi de l'Imerina, sur les hautes terres de Madagascar, il se retrouve au cœur des rivalités franco-anglaises dans l'océan Indien. En 1817, le gouverneur de l'île Maurice, sir Robert Farquhar, entame avec le roi des négociations qui ont pour but de contrarier les ambitions françaises sur les côtes malgaches et de supprimer la traite des esclaves, source de profit essentielle pour Radama Ier. En échange, l'Angleterre s'engage à fournir un appui militaire et diplomatique. En 1820, un traité concède à Radama l'assurance d'une véritable coopération technique et la reconnaissance de son titre de « roi de Madagascar ». Il entame alors une grande réforme de l'État.

L'armée et l'école sont les deux vecteurs par lesquels passe la modernisation du royaume merina. De 1824 à 1828, Radama Ier parvient à contrôler les points stratégiques de la côte ouest et de la côte orientale. La formation d'une élite lettrée assure l'administration du royaume. Ces progrès intellectuels vont de pair avec un développement de l'instruction technique.

Roi « éclairé », Radama Ier meurt brutalement en 1828. Son épouse lui succède, sous le nom de Ranavalona Ire, et conduit une politique de réaction et d'isolement.

— Marie Pierre BALLARIN

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Écrit par

  • : docteur en histoire, chargée de recherche à l'Institut de recherches pour le développement

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Marie Pierre BALLARIN. RÈGNE DE RADAMA Ier À MADAGASCAR [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

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