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PHONOLOGIE ARTICULATOIRE

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Les points cruciaux

Le couplage dynamique des gestes et leur recouvrement variable sont les différences essentielles entre phonologie articulatoire et phonologies à représentation symbolique statique. Le couplage rend compte des variations allophoniques contextuelles, sans besoin de règles symboliques de réécriture ou encore des effets phonétiques de coarticulation. Le recouvrement permet d’expliquer tout aussi naturellement les assimilations, les insertions ou les disparitions de consonnes ou de voyelles.

Crucialement, la phonologie articulatoire avance que nul geste n’est jamais substitué, effacé, ou inséré par un processus phonologique ou par une variation de débit. Les changements n’affectent que les relations temporelles de synchronisation et de recouvrement, masquant ou découvrant tel ou tel geste, produisant éventuellement un percept modifié.

Pour conclure, la phonologie articulatoire est encore en devenir. Elle ne rend pas encore compte de tous les sons et de tous les processus observés dans les langues. Mais elle est riche de promesses.

— Ioana CHITORAN

— Pierre HALLÉ

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Pour citer cet article

Ioana CHITORAN et Pierre HALLÉ. PHONOLOGIE ARTICULATOIRE [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

Article mis en ligne le et modifié le 15/04/2016

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Structures coordinatives, articulateurs et variables de conduit vocal - crédits : Encyclopædia Universalis France

Structures coordinatives, articulateurs et variables de conduit vocal

Partition gestuelle - crédits : Encyclopædia Universalis France

Partition gestuelle