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HENRIOT PHILIPPE (1889-1944)

Professeur de l'enseignement libre puis viticulteur, Philippe Henriot adhère en 1925 à la Fédération nationale catholique du général de Castelnau et en devient rapidement un des principaux orateurs. Partisan de l'union nationale, assez proche de Tardieu, il est candidat en 1928, élu député de la Gironde en 1932, réélu en 1936 mais invalidé, humiliation qui le rend très antiparlementaire. Après la défaite, journaliste à Gringoire et à Je suis partout, il adhère progressivement à la politique de collaboration avec l'occupant et en devient alors un des propagandistes les plus actifs. Son éloquence le fait nommer, en décembre 1943, secrétaire d'État à l'Information dans le gouvernement de Pierre Laval. Il donne deux éditoriaux politiques quotidiens à la radio, « écoutés avec ferveur ou avec haine, mais écoutés ». La Résistance, qu'il prend violemment à partie, le condamne à mort et le fait exécuter à son domicile en juin 1944. Le gouvernement lui fait des obsèques nationales, célébrées en présence du cardinal Suhard, archevêque de Paris.

— Guy ROSSI-LANDI

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Écrit par

  • : docteur ès sciences politiques, maître de conférences à l'Institut d'études politiques de Paris

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Pour citer cet article

Guy ROSSI-LANDI. HENRIOT PHILIPPE (1889-1944) [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

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