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NOMINATIF, grammaire

Cas du groupe nominal sujet dans les langues à flexion. Bien que, dans les langues européennes, il soit porteur d'une marque morphologique, du reste souvent caduque, on peut parler, à propos du nominatif, de cas non marqué, dans la mesure où il affecte le thème, indispensable à tout jugement assertif bien formé (lorsque du moins il n'est pas représenté sous la forme zéro). C'est également la raison pour laquelle, dans un jugement tautologique (c'est-à-dire comportant deux syntagmes nominaux réunis par la copule « être »), chacun des membres, de part et d'autre de la copule, est au nominatif, tandis que, dans mainte langue, c'est la copule dans cette position qui est réduite à la forme zéro, à condition qu'elle ne soit porteuse d'aucune modalité aspectuelle ou temporelle (homo homini lupus : « l'homme est un loup pour l'homme »).

— Robert SCTRICK

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Pour citer cet article

Robert SCTRICK. NOMINATIF, grammaire [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

Autres références

  • VOCATIF, grammaire

    • Écrit par Robert SCTRICK
    • 92 mots

    Cas marqué dans certaines langues flexionnelles, le vocatif s'oppose au nominatif dont il représente le thème nu, qui peut être allongé d'une voyelle. Syntaxiquement, son rôle est de dénoter l'interpellatif, terme détaché du procès, qu'on s'attend donc, par définition, à rencontrer à la deuxième personne....

Voir aussi