Abonnez-vous à Universalis pour 1 euro

KALTENMARK MAXIME (1910-2002)

  • Article mis en ligne le
  • Modifié le
  • Écrit par

Sinologue français. Autrichien d'origine et passionné par la Chine, Maxime Kaltenmark choisit Paris pour s'initier à l'orientalisme. Dans l'entre-deux-guerres, la sinologie française est dominée par deux personnalités exceptionnelles, Marcel Granet et Henri Maspero : Kaltenmark se met à leur école pour préparer un long séjour universitaire dans la capitale chinoise. De 1949 à 1953, il dirige le Centre d'études sinologiques de Pékin, administré par l'École française d'Extrême-Orient. Malgré les tracasseries du nouveau pouvoir maoïste en place, l'habile chercheur recueille des masses d'information sur le taoïsme, qui constitue son centre d'intérêt. Rentré à Paris, il fera profiter de cette manne ses élèves de la Ve section de l'École pratique des hautes études, où il reste directeur d'études jusqu'en 1979. Parmi ses publications se distinguent Le Lie-Sien Tchouan : biographies légendaires des immortels taoïstes de l'antiquité (1953), Lao Tseu et le taoïsme (1965), la substantielle préface de l'ouvrage de son maître Henri Maspero Le Taoïsme et les religions chinoises (1971) et, dans la collection Que sais-je ?, La Philosophie chinoise (1972).

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

La suite de cet article est accessible aux abonnés

  • Des contenus variés, complets et fiables
  • Accessible sur tous les écrans
  • Pas de publicité

Découvrez nos offres

Déjà abonné ? Se connecter

Écrit par

Classification

Pour citer cet article

Encyclopædia Universalis. KALTENMARK MAXIME (1910-2002) [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

Article mis en ligne le et modifié le 10/02/2009