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MACHINE À FABRIQUER LE PAPIER EN CONTINU

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Après avoir conçu son projet en 1798, le Français Louis-Nicolas Robert, alors contremaître à la papeterie Didot à Essonnes, obtient un brevet l'année suivante pour construire une machine « à faire du papier d'une très grande longueur ». Celle-ci doit assurer toutes les opérations nécessaires pour obtenir un ruban continu de 10 à 12 mètres de longueur, remédiant ainsi aux inconvénients de la fabrication artisanale feuille à feuille. Les plans de cette machine se retrouvent en Grande-Bretagne, pays où vont se développer, vers 1803, les premières machines à papier. Au cours des années suivantes, des améliorations sont apportées : brevets des frères Henry et Sealy Fourdrinier en 1807 pour un perfectionnement de la machine de Robert, puis de nombreuses innovations dans les années 1830 et 1840. Ce début de la production industrielle du papier est rapidement limité par les ressources de la matière première (les chiffons) qui sont insuffisantes. En 1844, Keller, tisserand saxon, serait à l'origine de la préparation d'une pâte obtenue cette fois à partir du bois, dont la mise au point sera effectuée par l'Allemand Heinrich Voelter en 1846 avec l'invention d'un appareil de défibrage. Ce dernier sera perfectionné par Aristide Bergès, qui dépose un brevet en 1864. Le papier obtenu, de moins bonne qualité, sert principalement pour les journaux.

— Olivier LAVOISY

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Olivier LAVOISY. MACHINE À FABRIQUER LE PAPIER EN CONTINU [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

Article mis en ligne le et modifié le 14/03/2009