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MACHINE À CALCULER DE PASCAL

Pour aider son père, receveur des impôts, à effectuer ses fastidieux calculs en réduisant le risque d'erreurs, Blaise Pascal (1623-1662) conçoit dès 1642 une machine à calculer, la première connue dans l'histoire. Le jeune inventeur utilise l'arithmétique et la technique des engrenages, savoirs déjà développés, et y ajoute un cliquet qui permet de reporter automatiquement les retenues des opérations. La machine est facile à utiliser : on compose les nombres sur une rangée de cadrans, correspondant aux unités, dizaines, centaines, etc.

La Pascaline, qui sera construite à une dizaine d'exemplaires, n'a néanmoins que des possibilités très limitées : capable d'additionner et de soustraire, éventuellement de multiplier par additions successives ou de diviser par soustractions successives, elle ne peut guère être utilisée pour le calcul scientifique. Sa médiocre fiabilité reflète l'état primitif de la mécanique horlogère du xviie siècle. Bénéficiant du rayonnement scientifique de son inventeur, la machine de Pascal, qui sera présentée en 1645 au chancelier de France Pierre Séguier, n'en deviendra pas moins une référence, en montrant la faisabilité du calcul mécanique. Son principe est toujours appliqué de nos jours, notamment dans les mécanismes des compteurs kilométriques des automobiles.

— Pierre MOUNIER-KUHN

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Pierre MOUNIER-KUHN. MACHINE À CALCULER DE PASCAL [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

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