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KLEMM GUSTAV FRIEDRICH (1802-1867)

Directeur de la librairie royale de Dresde, Klemm rassembla une documentation considérable sur les coutumes observées à travers les siècles dans les sociétés les plus diverses sous le titre : Histoire générale de la culture humaine (Allgemeine Kulturgeschichte der Menschheit, 1843-1852). Le mérite de ce pionnier de l'ethnologie, fort apprécié par Tylor, fut notamment d'apporter une première définition de la culture. Celle-ci recouvrait déjà pour lui « les coutumes, l'information, l'artisanat, les faits de la vie privée et publique en temps de paix et en temps de guerre, la religion, la science et l'art ».

Évolutionniste, Klemm distinguait trois stades par lesquels devaient passer les sociétés : sauvagerie, soumission, liberté. À cette théorie, il associait l'idée caractéristique d'une division de l'humanité en races actives et passives. Les races passives, pensait-il, ne font que transmettre un héritage ou imiter des mœurs étrangères, tandis que les races actives ont l'esprit conquérant et sont responsables de toutes les innovations culturelles.

— Claude LEFORT

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Écrit par

  • : directeur d'études à l'École des hautes études en sciences sociales

Classification

Pour citer cet article

Claude LEFORT. KLEMM GUSTAV FRIEDRICH (1802-1867) [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

Autres références

  • ÉVOLUTIONNISME CULTUREL & SOCIAL

    • Écrit par Jean CAZENEUVE
    • 2 786 mots
    • 2 médias
    Une telle tendance se trouve exprimée notamment dans l'œuvre de G. Klemm, en 1843. Cet auteur distingue dans le développement des sociétés trois phases qu'il nomme : la sauvagerie, la soumission et la liberté, et qu'il caractérise par des acquisitions successives dans les domaines de la technique...

Voir aussi