Abonnez-vous à Universalis pour 1 euro

LÉLÉ GRANMOUN (1930-2004)

Un des maîtres du maloya réunionnais. Le maloya, à la fois chant et danse, est une sorte de blues gai au rythme ternaire ; il serait issu d'une musique de tambours accompagnant un rituel funéraire malgache appelé service (« sevis malgas » ou « sevis kabars »). Musique des esclaves puis des exclus, symbole de la culture créole, le maloya est interdit de 1946 à 1962 par les autorités françaises. Granmoun (« grand-père ») Lélé (de son vrai nom Julien Philéas) a composé l'essentiel de son répertoire – plus de deux cents chansons évoquant le quotidien et le rêve – dans sa case de Bras-Fusil. Ouvrier ou journalier dans les plantations de canne à sucre, il fonde en 1977 sa propre troupe et enregistre, à l'instigation du Parti communiste réunionnais, quatre titres sur un 45-tours, le premier du genre avec celui de Firmin Viry. Il ne sera connu que tardivement hors de son île natale, lors de tournées et par ses albums Namouniman (1993), Soleye (1995), Dan Ker Lélé (1998) et Zelvoula (2003).

— Universalis

La suite de cet article est accessible aux abonnés

  • Des contenus variés, complets et fiables
  • Accessible sur tous les écrans
  • Pas de publicité

Découvrez nos offres

Déjà abonné ? Se connecter

Écrit par

  • Universalis : services rédactionnels de l'Encyclopædia Universalis

Classification

Pour citer cet article

Universalis. LÉLÉ GRANMOUN (1930-2004) [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )